Pendant la pandémie, la transition s’accélère à la Caisse d’épargne Cepac. Comme les autres banques mutualistes du territoire dont nous avons rendu compte, la Caisse d’épargne Cepac a assumé son rôle de banquier de proximité avec une continuité du service et une adaptation aux besoins nouveaux de clients. Mais la banque, qui développe ses activités autant dans l’Outre-mer que sur le continent, a renforcé ses actions de fonds pour la transition écologique. C’est une priorité que Joël Chassard, président du directoire, a réaffirmée lors d’une conférence de presse en ligne le 2 juin dernier aux côtés du soutien à l’économie locale, de l’immobilier, de la jeunesse, de la santé et de la solidarité.
La politique de la Cepac illustre le rôle majeur du financement dans la transition écologique. La transition étant affaire de temps, le rôle de la banque est de « prendre patience » et de permettre aux investissements de trouver leur équilibre. La Cepac a ainsi pris 1,6 milliard d’euros d’engagements en 2020 dont 41% en Outre-mer, 488 millions à La Réunion et 163 M€ aux Antilles Guyane. Il s’agit de financement de centrales solaires au sol ou en toitures, de fermes éoliennes, de centrales thermiques à base de biomasse, de financements d’infrastructure de stockage d’électricité : 19 opérations de financement arrangées pour 650 millions € de dette.
La Cepac a ainsi soutenu 21 projets du groupe CVE basé à Marseille pour un montant d’engagement de 50 millions€, 8 projets de Corsica Sola pour un montant de 53 millions € environ ; la Cepac a aussi financé à la Réunion et à Mayotte avec Albioma des centrales photovoltaïques au sol et en toiture d’une capacité́ totale de 26 MWc et enfin avec Photosol en métropole, Martinique et Réunion un portefeuille de 22 centrales photovoltaïques en exploitation, d’une capacité totale de 169 MW.