La saison aurait pu être catastrophique. Entre un début d’été marqué par les grèves et les blocages divers, notamment dans les stations-service et la catastrophe de l’attentat terroriste de Nice le 14 juillet et ses répliques à travers la France, le secteur touristique et l’attractivité le la France ont particulièrement souffert. L’effet Euro de football a du coup était quasiment neutralisé. Mais si le recul est important à Paris et sur la Côte d’Azur, la Provence semble avoir bien résister.
Danielle Milon, la patronne du tourisme en Provence (elle est vice-présidente chargée du secteur au Conseil départemental et à la Métropole Aix Marseille Provence), présidente de Bouches-du-Rhône Tourisme et maire de la station balnéaire de Cassis, a répondu aux questions de Gomet’ en marge du Cassis Jazz Festival qui se déroulait samedi 27 août.
Premier constat, jusqu’en juin le département progresse en nuitées enregistrées (+4%) alors que la fréquentation est en baisse de 10% au niveau national. Si les premiers indicateurs sont moins positifs sur juillet-août (les professionnels du secteur interrogés se disent moins satisfaits que l’année dernière (6 sur 10 contre 8 sur 10 en 2015), il est encore trop tôt pour disposer des chiffres de fréquentation. Une chose est sûre pour Danielle Milon, les événements culturels ont permis de bien résister. Les grandes expositions du Mucem (Picasso) et de Caumont, ainsi que les festivals de La Roque, d’Aix et d’Arles ont été les moteurs de l’été. Enfin, dernier point souligné par Danielle Milon : plus que jamais, le tourisme c’est quatre saisons !
(Illustration : Danielle Milon à Cassis samedi 27 août en compagnie de Martine Vassal, la présidente du Conseil départemantal, de la canteuse China Moses et du pianiste André Manoukian, lors du Cassis Jazz Festival à la Fondation Camarguo)
Danielle Milon ouvre la soirée du Cassis Jazz Festival.