Marc Pena, le candidat d’Aix en Partage, arrivé en 3e positon au 1er tour avec 15,88% des voix, est dans la dernière ligne droite. Il a invité élus et militants écologistes lors d’une conférence de presse ce lundi 22 juin à la brasserie le Cambarou. Membres d’Europe Ecologie Les Verts, de Génération Ecologie, du Parti Occitan et François-Michel Lambert, député écologiste des Bouches-du-Rhône de la 10e circonscription se sont retrouvés pour afficher un large soutien au candidat de l’Union de la gauche.
« Dans six jours, tu ne seras pas encore maire, mais à la tête de la liste qui aura gagné la ville d’Aix, parce qu’Aix-en-Provence ne peut pas être en dehors de ce qui se passe partout en France et encore plus dans notre territoire, avec le Printemps Marseillais. Marc Pena et son équipe sauront le lundi 29 juin les vainqueurs et participeront à cette transformation profonde en France », débute François-Michel Lambert, appelant ceux qui veulent en « finir avec le règne de Maryse Joissains-Masini » à voter pour Marc Pena.
La Printemps marseillais en exemple
Le candidat a ensuite rappelé les rassemblements de gauche au sein d’Aix en Partage, ainsi que la force citoyenne de sa liste. « Nous voulions dès le départ aller plus loin, nous avons conçu Aix en Partage dans un axe progressiste, humaniste qui comprenait les forces de l’écologie politique. Pour des tas de raisons, le rapprochement ne s’est pas fait tout de suite. Mais aujourd’hui nous nous retrouvons, sur une même perspective, nous ne regardons pas vers le passé, nous regardons vers l’avenir » fustigeant au passage, « le clan Joissains », qui « parfois frise avec l’extrémisme et le populisme » et la candidate LREM Anne-Laurence Petel qui ne « rassemble personne si ce n’est à droite.»
L’ancien doyen de la faculté de droit d’Aix-en-Provence et ex-président de l’université Paul Cézanne, appelle à l’alternative, à une nouvelle perspective, à choisir un avenir meilleur. Le Printemps Marseillais, aux portes du pouvoir, pourrait bien en finir avec le « népotisme politique » et c’est dans cette dynamique que Marc Pena et son équipe veulent y croire. « Pourquoi Aix échapperait à cette mouvance ? Parce qu’elle serait une ville conservatrice, frileuse ? Je ne crois pas. Il y a l’espace d’une troisième voie, à nous de l’incarner. »
Aix-en-Provence a besoin de revoir son équilibre … de s’appuyer sur son arrière-pays
Marc Pena
« Si les militants sont avec nous aujourd’hui c’est parce que la liste Aix en Partage a élaboré des solutions en matière d’économie et d’environnement, qui ont été reconnues par le pacte de la transition écologique comme étant les plus pertinentes. C’était déjà une liste de l’écologie. Il y a une convergence de fond qui nous unit. L’écologie ne peut pas se concevoir sur les bases d’un libéralisme effréné. Aix-en-Provence a besoin de revoir son équilibre de transport, de s’appuyer sur son arrière-pays pour que ce poumon vert vive, de soutenir ses terres agricoles, d’une rénovation thermique de tous les bâtiments…» ajoute-t-il, avant de laisser Annick Delahaye, porte-parole d’EELV dans le pays d’Aix exprimer son soutien.
« Ce que vient de dire Marc Pena par rapport à son programme, ce sont les mêmes valeurs que l’on porte, contre l’étalement urbain, pour une rénovation thermique des bâtiments, pour l’instauration d’une alimentation saine et de qualité dans toutes les écoles. Nous souhaitons aussi mettre en place une régie agricole de façon à ce que les produits viennent directement des agriculteurs locaux. » La militante de longue date souligne le soutien du maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, dans un mail adressé à Marc Pena. « L’heure de l’alternance est venue pour Aix-en-Provence. Marc Pena, tête de liste d’Aix en Partage, a su fédérer les humanistes pour ce second tour. Il incarne le changement qu’il faut à Aix pour affronter les défis sociaux et environnementaux auxquels les aixoises et les aixois font face. »