Visite guidée d’Euromed Center, le nouveau quartier d’affaires au coeur d’Euroméditerranée

Enorme, le chantier Euromed Center commence à prendre belle tournure. Le premier immeuble de bureaux, l’Astrolabe, est déjà occupé. Et bientôt apparaîtra un vaste complexe, véritable quartier d’affaires ultra moderne le long du littoral. Visite du chantier avec Gomet’.

Encore un record pour Marseille ! « Euromed Center est la plus grosse opération jamais lancée en France en blanc (NDLR : sans locataire) », assure Olivier Estève, directeur général délégué de Foncière des Régions, co-investisseur de ce gigantesque projet aux côtés de Crédit Agricole Assurances. C’est en effet un véritable morceau de ville qui est en train d’émerger sur le littoral, dans le cadre du projet Euroméditerranée. Sur 70 000 m2, le chantier comprend quatre immeubles de bureaux ultra-modernes, mais aussi l’hôtel 4 étoiles Golden Tulip, une rue piétonne de 2 000 m2, un parking de 846 places, 5 000 m2 d’espaces verts avec notamment les 4 000 m2 du Jardin d’Arenc, et « last but not least », le complexe cinématographique de la société de Luc Besson Europacorp , 14 salles, 2 800 places… Des chiffres qui donnent presque le vertige, pour un investissement de près de 250 millions d’euros, dont la réalisation a été confiée à l’architecte italien Massimiliano Fuksas.

Quatre immeubles de bureau, un hôtel, un jardin, un cinéma…

Premier à être livré, l’Astrolabe, situé place Henri Verneuil, est déjà commercialisé à 58%. Dans ses 14 000 m2 de bureaux, il accueille déjà, entre autres locataires, la MGEN, l’Etablissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, la Société Marseillaise de Crédit qui y a installé son centre d’affaires Entreprises, le cabinet de recrutement Michael Page… Derrière ses fenêtres bleues, jaunes ou rouges rappelant la forme des containers utilisés dans le port, il abrite des plateaux baignés de lumière, pour le plus grand plaisir de ses occupants : « nos journées sont rythmées par ces espaces multifonctionnels », témoigne Fadette Aiesi, responsable de la coordination fonctionnelle à la MGEN.

Après l’Astrolabe, seront livrés successivement :

– Début 2016 : le Calypso, reconnaissable à ses façades dorées, comprendra  10 000 m2 de bureaux, ; son dernier étage est déjà commercialisé et l’ensemble sera précommercialisé à 50% à la livraison.

– Mi 2016, l’hôtel Golden Tulip : cet hôtel du groupe Louvre Hôtel, récemment racheté par le géant chinois Jin Jiang International, captera une forte clientèle asiatique dans ses 210 chambres haut de gamme.

– Fin 2017, le Floreal et l’Hermione offriront respectivement 13 700 m2 et 10 400 m2 supplémentaires.

Marseille, la nouvelle “place to be”

« Euromed Center est vraiment « the place to be » à Marseille, à proximité des autoroutes, des transports, des centres d’affaires », s’enthousiasme Olivier Estève. Le tout à un tarif de 265 euros le m2 par an dans des surfaces optimisées (hors parking), avec un niveau de charges défiant toute concurrence, à 31 euros le m2 contre 50 euros dans des immeubles anciens. Parmi les performances environnementales du projet, les bâtiments seront raccordés à la boucle d’eau de mer Thassalia. « Les grandes sociétés qui ont vocation à se trouver en centre urbain trouveront ici une offre compétitive, avec des espaces ouverts, collaboratifs, offrant un grand confort pour une meilleure qualité de vie au travail », souligne Olivier Estève. Même s’il reconnaît qu’il faudra de l’énergie pour assurer la commercialisation. L’offre est en effet concomitante avec la livraison d’autres chantiers, notamment de la tour La Marseillaise. « Nous proposons pas le même type de produits. La Marseillaise est un immeuble de grande hauteur. Et c’est bien que le marché comprenne une large gamme de prix », nuance Olivier Estève.

« Euroméditerranée a changé l’image que Marseille offre au monde », renchérit Jean-François Royer, directeur du développement de l’Etablissement public d’aménagement Euroméditerranée. L’enjeu est de doper l’attractivité de Marseille en tant que destination affaires. Les investisseurs, eux, y croient : plus de la moitié des investissements réalisés en tertiaire sur le projet provient d’investisseurs étrangers.