Pour assurer la sûreté des quelque 100 000 spectateurs attendus ce samedi 15 juillet sur le Vieux-Port, la préfecture, en coordination avec la municipalité de Marseille, n’a pas lésiné sur le dispositif de sécurité.
En raison du contexte particulier, l’Évêché impose des conditions de sécurité draconiennes avant d’autoriser les rassemblements au sein de l’espace public. Parmi elles, des barrières mobiles et des glissières en béton pour clôturer le périmètre du Vieux-Port, entièrement piétonnisé à partir de 18h30. En plus des filtrages par contrôles des sacs, plusieurs camions seront également disposés aux abords des entrées, et ce, afin d’empêcher toute intrusion.
Des policiers au défilé… et aux abords
Pour assurer le bon déroulement de ce dispositif, 160 agents municipaux ainsi que 170 marins-pompiers et 43 véhicules sanitaires seront déployés sur le terrain. De son côté, Olivier de Mazières, le nouveau préfet de police, n’a pas révélé précisément les effectifs mobilisés, même si la préfecture indique une présence «en nombre» de ses fonctionnaires et militaires. Ils seront disséminés dans la foule, aussi bien en civil qu’en uniforme et armés.
Au total, quatre secteurs ont été placés en vigilance renforcée : le Vieux-Port, le Fort Ganteaume, Notre-Dame-de-la-Garde et la rade marseillaise. Néanmoins, les curieux ne pourront pas admirer le feu d’artifice depuis le promontoire du jardin du Pharo. Par mesure de sécurité, les autorités ont jugé bon de le fermer. Fait inédit.