Lors du e-meeting tenu le 24 juin 2020, Martine Vassal candidate à la mairie de Marseille et dans le secteur des 6e et 8e arrondissements défendait sa candidature. Complotisme médiatique, danger de l’extrême gauche. Martine Vassal a déclaré ne rien « lâcher ».
Après une campagne qu’elle qualifie de « violente, dure et cruelle », Madame Vassal se dit « blessée ». « Attaquée de toutes parts », la candidate LR dénonce un complotisme médiatique : « Les officines et les médias parisiens se sont organisés pour jeter l’opprobre sur Marseille et ma candidature.» Elle avait déjà dénoncé ces « médias parisiens » au lendemain des révélations de France 2 et Marianne sur un système de procurations frauduleuses.
« J’ai en tête le film de François Fillon » poursuit-elle. Persuadée qu’elle a été victime d’une machination, elle cherche à rassurer les Marseillais.es : « Vous pouvez compter sur moi, ma détermination ne faillit jamais ».
Dans cette dernière ligne droite avant le second tour des élections municipales, elle réitère les propos tenus devant BFMTV le 15 juin : « Je n’ai jamais fraudé »; avant de s’attaquer une nouvelle fois à Michèle Rubirola son opposante et tête de liste du Printemps marseillais.
Michèle Rubirola, « pantin » de Jean-Luc Mélenchon
A nouveau, elle désigne la tête de liste du Printemps marseillais comme le « pantin » de Jean-Luc Mélenchon. Elle prétend que Madame Rubirola est « tellement manipulée » par le député des Bouches-du-Rhône, « qu’elle refuse un combat de projet contre projet. » Dans cette mise en garde du « grand danger » incarné par « l’extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon » et « des Insoumis », Martine Vassal accuse sa concurrente de « masquer la vérité », « son vrai visage » et « de participer à voler l’élection des Marseillais ».
Au détour de ces vingt minutes de discours pour réaffirmer « sa combativité » et régler ses comptes avec ceux qui souhaitent « la discréditer », Martine Vassal déclare vouloir insuffler un nouvel élan pour le 4e secteur où elle est candidate afin qu’il soit « exemplaire et innovant » pour Marseille. D’ailleurs dans ces 6e et 8e arrondissements, elle promet des écoles, des plages et un éclairage public « à la hauteur de la deuxième ville de France.»
Prête à succéder à Jean-Claude Gaudin, Martine Vassal a déjà choisi son premier adjoint : Frédéric Collart. Si elle devient maire de Marseille, le cardiologue, chirurgien et chef de service à La Timone sera aussi en charge de la santé et de la gestion des crises sanitaires.
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