En réaction à l’attentat près de Moscou le 22 mars dernier, revendiqué par l’État islamique, le gouvernement français a élevé le niveau de sécurité du plan Vigipirate au stade d’« urgence attentat », le troisième et plus élevé niveau de sécurité contre le terrorisme. À ce niveau, des mesures exceptionnelles peuvent être déployées, telles que le renforcement des contrôles d’accès aux bâtiments publics pour les personnes et les véhicules, la fermeture de certaines routes et de transports publics, voire la suspension du ramassage scolaire. Ce niveau implique également un renforcement des mesures permanentes ainsi que l’activation de mesures supplémentaires telles que des patrouilles renforcées, des filtrages et des fouilles.
À la suite de l’attentat de Moscou, un Conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce soir à l’Elysée par le Président de la République.
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 24, 2024
Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de…
Ce n’est pas tout : en ce mardi 26 mars matin, plusieurs établissements scolaires ont fait l’objet d’alertes à la bombe, dans les Bouches-du-Rhône mais aussi dans d’autres départements de France. Dans un communiqué, le rectorat d’Aix-Marseille confirme le piratage des comptes ENT (environnement numérique de travail) de plusieurs dizaines d’établissements dont majoritairement des lycées de l’académie d’Aix-Marseille dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 mars, qui ont conduit à la diffusion auprès des établissements de menaces d’attentat. « Pour éviter la propagation des messages de menace, l’accès aux comptes ENT a été suspendu dans les lycées dès ce matin dans toute la région Provence-Alpes-Côte d’azur », poursuit le rectorat.
Vague d’alertes à la bombe dans nos lycées, similaires à des messages pirates reçus dans d'autres régions.
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) March 26, 2024
Face à ces menaces au contenu islamiste et terroriste, aucun lycée ne sera ouvert sans levée de doutes.
La Région dépose plainte et réclame des sanctions exemplaires ! pic.twitter.com/w58aaYMbKf
Dans un tweet sur X (ex-Twitter) le président de la région Sud, qui gère les lycées, Renaud Muselier affirme que « face à ces menaces au contenu islamiste et terroriste, aucun lycée ne sera ouvert sans levée de doutes. » La Région doit en outre porter plainte, de même que chacun des établissements concernés afin de permettre les premières investigations. De son côté, la Préfecture de police des Bouches-du-Rhône affirme que « les levées de doutes sont terminées » et que rien n’est à signaler.
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