Depuis l’élection d’Emmanuel Macron et la naissance du parti présidentiel La République en Marche, de plus en plus de patrons se lancent en politique. Et pour cette campagne municipale, tous les partis se réclament dorénavant de la société civile avec des profils « neufs » et « atypiques ».
A Marseille et dans tout le département, tout le monde s’y met. Ainsi la candidate LR à Marseille, Martine Vassal, est allée chercher certaines de ses têtes de listes dans les milieux économiques : Alain Gargani, le président de la CPME régionale pour le premier secteur, et Stéphane Soto pour le deuxième secteur, sont n°2 sur leur liste. Et le phénomène touche toutes les tendances. Le Printemps Marseillais, liste d’union de la gauche marseillaise (PS, PC, LFI et EELV), présente lui aussi des personnalités issues du monde de l’entreprise. Olivia Fortin, patronne d’une société d’événementielle et fondatrice du collectif MadMars est en pole position pour les 6e et 8e arrondissements. La sénatrice ex-PS Samia Ghali a aussi choisi un entrepreneur, David Bergeron, qui porte sa liste dans les 4e et 5e arrondissements. Du côté d’Yvon Berland, le candidat soutenu par LREM, on retrouve Arnaud Devigne, l’ancien directeur général d’Indeed, en tête de liste sur les 1er et 7e arrondissements.
Toutes ces personnalités se lancent pour la première fois dans une campagne électorale avec à la clé, un poste de conseiller municipal. Et d’autres, plus discrets, ont fait le même choix même si ils ont peu de chance d’être élu. Petit tour d’horizon de ces jeunes chefs d’entreprises qui s’impliquent dans la campagne des municipales. Start-upers, artisans, ingénieurs… quatre de ces nouveaux patrons expliquent à Gomet’ dans les pages suivantes les raisons de leurs engagements.