Le concepteur de drones sous-marin autonomes, Notilo Plus, fait appel à nouveau aux investisseurs. Il a annoncé jeudi 24 mai avoir levé 1,9 million d’euros auprès du fonds ambition amorçage angels (F3A), géré par Bpifrance, du fonds régional Paca investissement et de Provence business angels (PBA). En juin dernier, la start-up avait déjà récolté 800 000 euros auprès notamment du fonds d’entrepreneurs marseillais Kapinno.
Notilo emménage à la Valentine
Basée à Grenoble, l’entreprise va se rapprocher de la mer car elle va transférer son siège social à Marseille. Notilo va s’installer dans les mois qui viennent sur le parc d’entreprises Domaine Vallée Verte à la Valentine. Six salariés devraient s’y installer d’ici la fin de l’année. « Nous avons choisi Marseille pour être près de la mer mais aussi parce que nous avons noué de nombreux contacts commerciaux avec des acteurs économiques de la ville », explique Nicolas Gambini, le président de Notilo Plus. En plus de son drone à destination des amoureux de plongée, la start-up travaille sur de nouveaux produits à destination des entreprises. La CMA CGM s’est notamment montrée intéressée pour développer un drone capable de faire des inspections de manière autonome. Un autre acteur marseillais de l’oil & gas dont le nom reste inconnu est également sur les rangs. La Ville de Marseille a également signé une convention de partenariat avec la société pour la mise au point de bouées intelligentes en vue des jeux olympiques de 2024. « On devrait pouvoir présenter un premier prototype dans un peu plus d’un an », annonce Nicolas Gambini.
Ibubble en vente dès le mois d’octobre
Dans un futur plus proche, Notilo va lancer la commercialisation de son drone sous-marin pour les plongeurs en octobre prochain. Baptisé «iBubble», il permet de filmer les performances des plongeurs en eaux profondes dans les meilleures conditions. Grâce à sa nouvelle levée de fonds, l’entreprise compte rapidement aller à l’international. Ses cibles privilégiées sont les Etats-Unis et la zone pacifique en Asie du Sud-Est et en Australie. Elle vise un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros dans cinq ans, réparti à parts égales entre l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie.