Si Martine Vassal a estimé qu’il fallait laisser « le temps à Laurent Wauquier se s’installer », d’autres préfèrent prendre leur distance avec le nouveau patron des Républicains. C’est le cas récemment de Sabine Bernasconi, qui a exprimé sur les ondes de France Bleu Provence que le « discours se durci », indiquant également que « le rapprochement avec le Front national est une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir ». Des propos qui rappellent ceux de Christian Estrosi, le 17 octobre dernier lorsqu’il évoqué le fait que Jacques Chirac avait dressé « une digue infranchissable avec le FN. Si cette ligne n’est pas claire, je quitterai mon parti ». Aujourd’hui, le maire de Nice, qui a depuis crée son mouvement La France audacieuse, est plus clair sur le sujet : « Je ne compte pas quitter les Républicains tant que j’aurai l’espoir de faire bouger les lignes », a t-il récemment confié à La Provence. Reste que l’ancien président de la région Provence-Alpes-côte d’Azur,
Même expression, chez Christian Estrosi, qui s’était déjà distancé de sa famille politique en recevant Emmanuel Macron durant la campagne des présidentielles, puis en octobre dernier, quand il avait signifié que si la ligne politique n’était pas clair, il quitterait le parti. Aujourd’hui, ses propos sont plus clairs : « Je ne compte pas quitter les républicains tant que j’aurai l’espoir de faire bouger les lignes », a confié à La Provence, celui qui a lancé « la France audacieuse ».