Tandis qu’une campagne s’achève, une autre prend le relais. Trois jours après les élections européennes, la République en marche des Bouches-du-Rhône, exprime dans un communiqué, diffusé mardi 28 mai, son insatisfaction concernant le score du Rassemblement national, à Marseille (26,31%). Arrivé en deuxième position (20,56%), LREM13 souligne : « Nous ne pouvons pas nous satisfaire du score du Rassemblement National qui n’est que l’agrégat des colères sur lesquelles rien ne peut être construit et qui ne porte aucun projet d’avenir ».
Le parti présidentiel ne semble donc pas avoir dit son dernier mot. LREM13 rassure ses militants, ses sympathisants et l’électorat marseillais en tirant des conclusions de ces élections européennes qui ont « démontré un fort ancrage local », « un socle électoral consolidé » et « une volonté de changement ».
« Une renaissance de notre ville, qui se devra d’être plus durable et plus vivable »
LREM13 confiant, fustige alors la politique locale « qui se concentre sur le superflu et oublie l’essentiel, qui préfère la forme au fond et certains Marseillais à d’autres », avant de rappeler l’importance, au sein de son parti, de « l’environnement et de la transition énergétique ». Et d’ajouter : « Le projet politique central que nous porterons pour Marseille lors des prochaines échéances sera également celui d’une renaissance de notre ville, qui se devra d’être plus durable et plus vivable dans un futur écologiquement contraint ».
Une « renaissance pour Marseille » donc, qui survient tout juste après celle annoncée pour l’Europe et qui résulte, selon LREM13 de « l’envie d’un futur plus vert et plus équitable, mieux partagé entre tous, et où la parole des citoyens sera au cœur de l’action collective ».