Créée en 2016, l’association Marseille en commun, animée notamment par l’écologiste Sébastien Barles, se donne comme missions de « mettre en relief les initiatives et mobilisations citoyennes », « favoriser et prendre toutes les initiatives permettant aux citoyens de participer à l’élaboration de politiques publiques » et « proposer des projets en rupture avec le système institutionnel et politique en place ».
Après avoir organisé au Mucem (photo), des débats et des journées d’actions sur les lanceurs d’alerte et les résistances africaines, l’association organise des Etats généraux de la démocratie locale, samedi 1er juin, à la Friche La Belle-de-Mai, de 10h à 18h30. Dans un communiqué, Marseille en commun tient à préciser que « cette initiative est déconnectée de toute démarche à vocation électorale liée aux élections municipales » qui auront lieu en 2020.
« Se réapproprier la chose publique »
L’idée d’un tel forum, auquel participeront des « experts reconnus de la démocratie locale (urbanistes, sociologues, etc.) » est « d’offrir aux Marseillais.es un temps de décentrement et de prise de distance vis-à-vis de la situation politique locale » mais aussi « de proposer aux publics de la Friche La Belle-de-Mai un dispositif original de participation à la discussion collective, lors d’ateliers de travail ».
Lors de cette journée du 1er juin, au sein de ces ateliers collectifs, trois thématiques seront abordées : les métamorphoses de la question démocratique, les chantiers de la démocratie locale et les outils de la démocratie locale. Pour Marseille en commun, c’est « en créant de réels espaces de démocratie locale, de citoyenneté active et de concertation et de co-élaboration des politiques publiques » que « les citoyens se réapproprient la chose publique ».
Liens utiles :
> Informations pratiques et programme des Etats généraux de la démocratie locale.
> Le collectif Marseille en commun veut bâtir un « projet de rupture » pour 2020