Depuis deux semaines, la classe politique marseillaise apporte un soutien très appuyé aux travaux du professeur Raoult. Dimanche 29 mars, la députée Cathy Racon-Bouzon (LREM) était en visite dans les locaux de l’IHU Méditerrannée Infection dont le bâtiment est situé sur le territoire de sa circonscription. Dans un communiqué publié dans la foulée, elle restitue ses trois convictions principales forgées durant la visite.
1. « Un modèle d’organisation »
« Le protocole de dépistage de l’IHU mis en place de manière méthodique en fait un modèle d’organisation et d’expérience pour la France entière que je m’emploierai à relayer auprès du gouvernement » : c’est la promesse formulée par Cathy Racon-Bouzon au sortir de sa visite à l’IHU dimanche 29 mars. A l’unisson d’une classe politique marseillaise unanime, elle se félicite du fait que : « Dans le plus grand calme et dans le strict respect des gestes barrières recommandés par les autorités, l’IHU Méditerranée Infection orchestre le dépistage des Marseillais ».
Elle salue en particulier l’organisation de l’IHU, qui commence à l ‘extérieur du bâtiment, dès l’accueil des patients : « qui se présentent à l’IHU avant d’être pris en charge selon les critères de tri, par les Marins-pompiers venus prêter main-forte pour assurer un accueil irréprochable ». Puis à l’intérieur, « 75 chambres d’hospitalisation permettent d’isoler les patients positifs les plus contagieux ou les plus à risque et de suivre l’évolution des personnes pour lesquelles le traitement est contre- indiqué » a pu constater l’élue LREM, qui se félicite également de la présence d’un « accès dédié aux personnels soignants ou de sécurité (policiers, gendarmes, pompiers) ».
2. Répliquer le « dépistage massif » à l’échelle nationale
Un modèle de dépistage systématique dont elle aimerait que le pays s’inspire à l’échelle nationale : « Si la France souhaite organiser dans les plus brefs délais un dépistage massif de sa population, elle devra s’inspirer de cette organisation logistique et dupliquer partout sur son territoire des plateformes d’une telle efficience » constate-t-elle, soulignant que « l’approvisionnement et la logistique sont clairement le nerf de la guerre de cette organisation », et particulièrement en ce qui concerne les matériels de protection et de dépistage.
« La montée en charge du dépistage au niveau national nécessitera une mobilisation totale de l’Etat » observe la députée, en forme d’appel au gouvernement. Par ailleurs, elle salue les retours d’expérience positifs rapportés par la structure du professeur Raoult auprès de l’exécutif dirigé par Edouard Philippe : « Comme elles me l’ont confirmé, les équipes de l’IHU sont en contact direct et régulier avec le gouvernement pour l’éclairer dans sa prise de décision et inspirer la mise en œuvre des organisations nécessaires à la montée en puissance de sa stratégie de dépistage de la population française ».
3. Esprit de collaboration et de partage d’expérience
« Je m’inscris dans cet esprit de collaboration et de partage d’expérience qui doit prévaloir pour accompagner la Nation toute entière dans sa lutte contre le covid-19 » dit-elle, affirmant : « En l’absence encore de consensus scientifique, je me réjouis que le traitement ait été néanmoins autorisé dans le cadre de l’urgence sanitaire dans le respect des recommandations du Haut conseil de santé publique ». Une façon de réconcilier l’envie d’avancer rapidement du professeur Raoult avec les injonctions à la prudence des autorités sanitaires et politiques.
Néanmoins, Cathy Racon-Bouzon ne semble pas douter de l’efficacité du traitement défendu par le professeur Raoult et ses équipes. « A ce jour, 1003 patients marseillais testés positifs sont traités par l’alliance de l’hydroxychloroquine et d’un antibiotique comme l’Azithromycine; l’évolution de leur état devrait permettre d’ici quelques jours de confirmer l’efficacité de cette prise en charge » juge-t-elle, avant de conclure : « Unis et à l’écoute de ceux qui savent, nous vaincrons l’épidémie ».
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