La prise en charge s’organise devant l’IHU Méditerranée du professeur Raoult. Assailli de gens depuis lundi matin après avoir annoncé organiser un dépistage systématique des malades présentant les symptômes du coronavirus, l’Institut a enregistré ce jeudi 26 mars le soutien des marins-pompiers de Marseille, qui ont monté dans la matinée un pavillon de filtrage. Résultat : la file ne s’allonge plus devant le bâtiment, et l’atmosphère est plus sereine que les jours précédents. Aux alentours de midi, encore une centaine de personnes patientait pour être reçue par les marins-pompiers.
« Ceux qui sont en bout de file en ont pour etre deux heures et deux heures et demi d’attente » nous dit un pompier affecté à l’organisation de la file. « L’idée est de séparer les patients symptomatiques des asymptomatiques » précise-t-il, ajoutant néanmoins que : « toutes les personnes qui passent par le pavillon sont reçues à l’institut. Simplement, en triant on facilite la prise en charge à l’intérieur ». Lorsque nous lui demandons la proportion entre symptomatiques et asymptomatiques, sans pouvoir donner de chiffres précis, il confie : « plutôt des asymptomatiques ».
Toutefois, ces asymptomatiques seront bien testés, bien que, dans son communiqué du 22 mars, l’IHU précisait « décider que pour tous les malades fébriles qui viennent nous consulter, de pratiquer les tests pour le diagnostic d’infection au Covid-19 ». Or il apparaît que toutes les personnes se présentant au pavillon de filtrage sont bel et bien dépistées systématiquement, qu’ils présentent des signes de fébrilité ou non.
Liens utiles :
> Covid-19 : près de 2000 cas dans la région, 31 Ehpad touchés
> L’actualité du coronavirus dans la région à suivre dans notre rubrique santé.