La très vieille et très ruinée Abbaye de Montmajour (près d’Arles) figure parmi les grands sites patrimoniaux que Stéphane Bern tente de sauver grâce au loto. Selon LCI, ce jeu-loterie, lancé le 3 septembre, devrait permettre de restaurer 18 monuments en péril ; chaque ticket coûte 15 €. Les parieurs ont une chance sur trois de gagner ; le quart des mises financera les chantiers. La seule Région Sud compte aussi 18 vestiges prioritaires, à l’instar du Marégraphe de Marseille, de la synagogue de Trets, la Chapelle des Jésuites à Aix, ou encore le Tétrodon de Fos-sur-mer (un conteneur habitable et modulable des années 1970).
Selon Gilles Rof (Le Monde du 4 septembre) le départ de Jean-Claude Gaudin de la Présidence métropolitaine « sonne comme un échec. » L’article s’interroge sur le cumul de pouvoirs et leur concentration entre les mains de Martine Vassal, désignée héritière. D’après le Figaro, certains verront dans cette annonce « une rampe de lancement pour la Présidente des Bouches-du-Rhône. » D’autant que personne ne sait si le gouvernement ira “jusqu’au bout d’une fusion annoncée entre AMP (Aix-Marseille-Provence) et le Département. »
Valse
Pour Le Point, « face à la valse des prétendants », le Maire apprécie notamment la courtoisie de Madame Vassal, qu’il a connue enfant, lorsqu’il était ami intime de son père, Monsieur Gille à Mazargues. » Si cette quinquagénaire devenait, par la suite, « première Maire de Marseille, cette élection serait historique » ajoute Jérôme Cordelier.
La Croix rappelle que « cette femme d’avenir devra être élue par les conseillers métropolitains » (peut-être le 20 septembre prochain) et affronter, deux ans plus tard, un double danger nommé Mélenchon et Ravier (ex-FN). Avec l’Agence France Presse, Libération rapporte la boutade du premier magistrat, s’avouant impressionné par le dégagisme ambiant, « mais je n’en serai pas victime, car, en 2020 je m’en vais. »
Faire échec aux nationalismes
Reprenant une information du site américain TMZ, Ouest France révèle à son lectorat breton que Pamela Anderson, (héroïne d’Alerte à Malibu) aurait quitté le footballeur Adil Rami, après que ce dernier l’ait demandé en mariage ! Point d’épousailles en vue mais la rencontre nocturne, vendredi soir, sur le Vieux Port, entre les présidents Macron et Mélenchon, ne serait pas si fortuite, d’après le site macommune… En déambulation digestive, après le dîner franco-allemand au Petit Nice, le chef de l’Etat aurait déclaré ne pas considérer le leader insoumis comme son « ennemi » (Figaro du 08/09/2018)… Damer le pion au Rassemblement National restant l’un des enjeux du scrutin de mai 2019.
Arte confirme cette ambition commune à Berlin et Paris : « faire ensemble échec à la montée des nationalismes en Europe. » Dans ce contexte d’un « regain des formations nationalistes anti-migrants » France 24 relate qu’à la veille du sommet du Pharo, au Luxembourg, le président de la République invitait le Parti Populaire Européen (PPE) à clarifier ses positions, tant « on ne peut tout à la fois être du côté de la Chancelière et du Premier Ministre hongrois Orban »… (serait-ce la fin du en-mêmetempisme ?)… Le Point partage cette appréciation en indiquant « Emmanuel Macron compte sur la scission du PPE. » Cependant, poursuit RFI, Angela Merkel se trouve vulnérable et « sous pression de son très droitier ministre de l’Intérieur Seehofer » à quelques semaines du sommet européen de Salzbourg en Autriche le 28 septembre. Destimed choisit de titrer sur la formule macronienne : « faire de la Méditerranée une chance et non une crainte, » tandis que Mediapart insiste sur ce chiffre épouvantable : « en quatre ans, 15 000 hommes femmes et enfants ont sombré, noyés… » (ça veut dire plus de 10 morts par jour).
Isolé
Newsweek consacre cette semaine sa couverture en couleur « au dernier combattant de la politique européenne » : l’occupant de l’Elysée… « Avec une Merkel affaiblie, un nouveau gouvernement radical menaçant de lancer une monnaie parallèle en Italie, un Royaume-Uni qui dérive vers un brexit sans accord, le Président français se trouve isolé parmi des dirigeants européens de droite de plus en plus nombreux, à neuf mois d’élections européennes périlleuses. »