« C’est une belle démonstration de l’attention qui est portée par nos gouvernants successifs sur les besoins physiologiques et éducatifs de nos enfants ». Face à la décision du président de la République de revenir sur la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2017, le député-maire PCF de Martigues, Gaby Charroux a décidé de se « donner le temps de la décision, la garantie d’une réponse la plus adaptée à de vrais besoins ». Il explique cette position dans un communiqué de presse jugeant que l’annonce du gouvernement a été, d’une part, précipitée, « à quelques semaines du mois de septembre », et d’autre part « n’a pas été officialisée », entrainant des « conséquences pour les familles, les enseignants et les collectivités, ce sont les enfants qui une nouvelle fois sont les otages de choix et d’organisations de notre société ». La Ville de Martigues avait pris position contre la réforme des rythmes scolaires, mais avait décidé de mettre en place des activités périscolaires autour de la semaine des quatre jours, « en concertation avec les parents, les enseignants et toute la communauté éducative. » 80% des élèves de Martigues ont fréquenté ces activités et ont permis « de nouveaux apprentissages », contribuant également « à réduire un certain nombre d’inégalités dans des pratiques culturelles, sportives et de loisirs. » Compte tenu de ces éléments et puisque le choix est laissé aux collectivités de revenir sur la semaine à quatre jours, la Ville va s’engager dans une nouvelle concertation avec les mêmes acteurs de l’éducation « pour décider et mesurer l’évolution à donner au projet ». Pour Gaby Charroux, les « décisions contradictoires sur la semaine scolaire depuis 2008, portent atteintes au principe même d’une éducation nationale unique, égalitaire et gratuite. L’éducation de nos enfants ne peut pas être le support à des préoccupations mercantiles, touristiques ou financiers ». Gaby Charroux qui passe le relais à Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF, dans la 13e circonscription des Bouches-du-Rhône pour ces élections législatives. Il reste cependant présent dans la campagne en tant que suppléant du nouveau candidat.
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