Emmanuel Macron a fait face ce lundi 12 septembre à la première mobilisation sociale de son quinquennat. Plus d’un an après la dernière mobilisation contre la loi travail, plus de 223 000 manifestants dans toute la France ont répondu à l’appel lancé par la CGT, Solidaires et FSU pour protester, cette fois, contre la nouvelle réforme.
À Marseille, ce sont 7 500 personnes selon la préfecture, 60 000 selon la CGT, qui ont pris part à la manifestation pour dénoncer la réforme du Code de travail. Une forte mobilisation et un test « réussi » selon les organisations syndicales. Pour Olivier Mateu, secrétaire général de l’union départementale de la CGT 13, en tête du cortège marseillais, les Français ont toutes les raisons de manifester. « La réforme du Code du travail est une remise en cause de tous les acquis sociaux ».
Totale réussite de la journée contre le coup d’État social. Ne lâchons rien le 21 et le #23septembre.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 12 septembre 2017
Jean-Luc Mélenchon, qui a pris part à la manifestation dans la cité phocéenne, a promis, quant à lui, de « faire reculer le président de la République, car ce pays ne veut pas du monde libéral ». Le leader de la France insoumise estime également que la mobilisation est une « totale réussite contre le coup d’État social». Sur Twitter, le député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône ajoute : « Ne lâchons rien le 21 et le 23 septembre ».
Deux autres journées d’action en prévision : la première à l’appel de la CGT, la veille de la présentation du projet en conseil des ministres et deux jours avant celle de La France insoumise. La FSU a, quant à elle, proposé, une action au mois d’octobre.