Air Corsica : plus de 26 millions de passagers depuis 1990 entre l’Ile de Beauté et le continent.
Air Corsica est l’un des partenaires du « Village Corse » qui sera installé à la Foire internationale de Marseille du 22 septembre au 2 octobre. L’occasion de promouvoir au travers de la compagnie aérienne la destination Corse. Le continent représente la première destination d’Air Corsica. La compagnie a été créée par la Collectivité territoriale de Corse afin d’améliorer la desserte de l’Ile de Beauté.
Depuis le premier vol en juin 1990, plus de vingt-six millions de passagers ont été transportés. Avec 48% du trafic annuel (source CCI régionale) Air Corsica est aujourd’hui le premier transporteur aérien de Corse et la troisième entreprise de Corse, avec 675 employés en vol et au sol. Le groupe Air France obtient 16% de parts de marché et les diverses autres compagnies 36%.
Sur l’ensemble du réseau, entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2017, 1 742 705 passagers ont voyagé à bord de la flotte de onze appareils (cinq A320 et six ATR) ; soit un taux de remplissage moyen de 70%. L’Airbus A320 d’une capacité de 180 sièges est affecté prioritairement à la desserte Corse/Paris ainsi qu’aux lignes Ajaccio et Bastia/Marseille. L’ATR 72-500 lui, équipé de turbo propulseurs de nouvelle génération sert aux liaisons courtes telles que Corse/Nice d’une part et Calvi et Figari/Marseille d‘autres part, ainsi qu’aux lignes Corse/Lyon. Les dix lignes saisonnières desservent 16 aéroports et la Cie peut réaliser jusqu’à 800 vols par semaine et plus de 20 000 par an. Enfin, 2535 tonnes de fret sont transportées. Avec 15 015 520 euros de capital, la Cie réalise un chiffre d’affaire de 1,9 Md’euros pour la deuxième année consécutive.
Stéphane Ravier ferait-il du pied aux Républicains ?
Il n’est pas courant de croiser Stéphane Ravier au Cercle des nageurs, mais à l’occasion de la conférence de presse de présentation du « Village Corse » implantée sur la prochaine Foire internationale de Marseille, le maire des 13-14e était présent. S’il doit choisir très prochainement entre son mandat de sénateur et celui de maire conformément à la règle sur le non-cumul des mandats, il semble qu’il fasse du pied aux Républicains, à moins qu’il ne se soit senti cruellement seul. « D’habitude, il ne m’adresse jamais la parole lors des conseils municipaux, là il n’arrête pas de me parler… », s’est interrogé Jean Roatta, avec le sourire. « Il faut dire que ça ne va pas très bien chez eux et comme Wauquiez laisse les portes ouvertes… Mais je sais où sont mes amis », poursuit l’adjoint au maire, délégué aux relations internationales.
Martine Vassal réaffirme sa candidature à la présidence de la Métropole… à partir de 2020
A l’occasion de sa visite en Pays d’Arles et Tarascon, vendredi 8 septembre, dans le cadre des contrats départementaux de développement et d’aménagement (CDDA) signées avec ces deux communes, Martine Vassal est revenue, pour Gomet’, sur les choix de Jean-Claude Gaudin concernant sa succession. Si elle estime qu’il faut demander au principal intéressé sa vision de sa mandature, elle a cependant clairement réaffirmé sa position : « Ce qui est sûr, c’est que le maire ne souhaite pas se représenter en 2020, c’est la raison pour laquelle j’ai annoncé que je suis candidate pour la présidence de la Métropole à partir de 2020, pour le reste, il faut s’en référer à Jean-Claude Gaudin. ».
Sans vouloir commenter plus largement le choix de Bruno Gilles par Jean-Claude Gaudin à la mairie de Marseille, la présidente du département des Bouches-du-Rhône a confié que le président de la fédération Les Républicains des Bouches-du-Rhône, « est un ami, avec qui on a beaucoup cheminé, avec lequel on a mené beaucoup de combats, sur ce principe-là, tous mes amis ont toujours pu compter sur moi, et Bruno Gilles pour continuer à compter sur moi. » Positionnée pour 2020, elle n’en reste pas moins lucide, en laissant aux électeurs le soin de choisir. « Je m’en référerais aux électeurs et surtout au choix de Jean-Claude Gaudin ».
Le promoteur désigné pour la réhabilitation de la Villa Valmer
Dans le cadre de l’appel à projets lancé par la ville en 2016 pour « la mise en valeur » de la Villa Valmer, le promoteur immobilier Pierre Mozziconacci (aucun lien avec l’élue du même nom) a remporté la mise. « Une négociation exclusive », pour développer le projet dans son intégralité et le soumettre à la Ville avant la fin de l’année, afin d’obtenir par délibération en conseil municipal, le bail à construction de 60 ans, sur le même modèle que celui délivré pour l’Intercontinental. L’objectif est de revaloriser ce site perché au-dessus de la Corniche en prenant en compte le bâtiment contemporain attenant, les espaces verts, sur un terrain de 738 m2) en respectant sa qualité historique, patrimonial, paysagère et emblématique. Un projet d’envergure. Le détail à suivre prochainement sur Gomet’.
La mise au point de Martine Vassal sur le sort des communes du Pays d’Arles et la fusion Métropole-Département
« Stop aux rumeurs et aux mauvaises interprétations » Dans le cadre d’une fusion de la Métropole Aix-Marseille Provence avec le Département, à l’horizon 2020, selon le souhait du gouvernement, Martine Vassal fait une mise au point notamment sur le sort réservé au Pays d’Arles, territoire des Bouches-du-Rhône, mais hors AMP. « Je n’ai jamais dit que je souhaitais que ces communes (NDLR les 29 hors AMP) rentrent dans la Métropole, mais je n’abandonnerai jamais les communes du Pays d’Arles », a-t-elle déclaré à Tarascon, lors de l’inauguration de la place Verdun et du nouvel Office de tourisme, le 8 septembre. Deux projets qui se concrétisent dans le cadre des contrats départementaux de développement et d’aménagement (CDDA). L’occasion de réitérer son soutien de vive voix et d’aller plus loin. « Je souhaite que cette Métropole se concentre sur les problèmes fondamentaux. On en sait un peu plus au niveau de la présidence de la Métropole, ce qui reste flou c’est la fusion. J’ai pris le taureau par les cornes lors de la première conférence des territoires (ndrl mi-juillet au Sénat). Le Premier ministre et le président de la République se sont engagés à travailler avec les élus. Et c’est aussi la raison pour laquelle j’ai décidé de réunir les 119 maires, à l’occasion d’un forum au Conseil départemental le 27 septembre avec la nécessité de présenter un projet et faire une proposition digne de ce nom. Nous ne nous laisserons plus imposer les choses ».
Tarascon label culture 2018
Après Trets, l’année dernière, c’est au tour de la commune de Tarascon de bénéficier du label culture créé par le Département. L’objectif est d’amener un peu plus de culture, dans des villes moyennes à destination des habitants mais aussi pour attirer davantage de touristes.
La reconquête du Rhône passe par Le Drian
Lors de la visite du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian à Marseille cet été, « impressionné par la politique menée au fil des années pour augmenter le nombre de croisiéristes et de touristes dans les Bouches-du-Rhône», Martine Vassal lui a proposé développer une part de ce secteur autour du tourisme fluvial. Une activité qui intéresse un certain nombre de communes du département et qui devrait permettre d’irradier « de manière différente la partie touristique qui irait sur Martigues, Port-Saint-Louis, Arles, Tarascon et, bien sûr, aller jusqu’en Avignon. » L’idée est de créer des aménagements sur les quais afin de permettre d’accueillir des grands bateaux de plus de 100 mètres, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Une idée qui a semblé plaire au ministre selon Martine Vassal, en visite à Tarascon, le vendredi 8 septembre. « J’espère que dans les prochains contrats avec l’Etat nous pourrons avoir un financement sur les aménagements de ces quais pour imaginer une reconquête du Rhône au niveau fluvial », a-t-elle déclaré à cette occasion. Jean-Yves Le Drian devrait, selon elle, revenir prochainement. « J’espère qu’il apportera de bonnes nouvelles ».