L’élu Les Républicains en charge du numérique à la Ville d’Aix-en-Provence Stéphane Paoli (au centre sur la photo bras tendu, crédit : archives JFE/Gomet’) conduit la délégation d’Aix Marseille French Tech qui est actuellement à Las Vegas pour le salon de l’électronique grand-public le Consumer Electronic Show. Il fait le point pour Gomet’ sur les objectifs de la Provence qui veut séduire les investisseurs.
Pourquoi partir à Las Vegas avec une telle délégation ?
Stéphane Paoli : C’est une vraie opportunité pour les entreprises du territoire compte tenu de l’importance du Consumer Electronic Show. Elles vont pouvoir montrer leur savoir-faire dans l’Eureka Park et incarnent la richesse du secteur numérique à Aix Marseille avec quelque 40000 emplois et 7000 entreprises. Il s’agit aussi pour nous à travers nos rencontres et nos interventions de bien positionner Aix Marseille French Tech comme un lieu stratégique d’implantation. Outre la richesse du tissu local, nous voulons mettre en avant le hub euro-méditerréen. Il y a bien convergence entre l’intérêt économique et la situation géographique. le troisième axe à mettre en avant c’est bien sur la qualité de vie, un héliotropisme qui peut nous permettre de devenir la silicon valley européenne.
Quels sont les moyens mobilisés ?
S. P. : Au total, la Communauté du Pays d’Aix et le Technopole de l’Arbois mobilisent 100 000 euros d’aides. le portage des start-ups est également réalisé par le pôle SCS. Le panel des entreprises représentées est assez large allant des green tech (SP3H) aux objets connectés (Ween) en passant par le solutions marketing (Think & Go). Il y a aussi quelques gros acteurs comme Avenir Telecom ou Airbus Helicopters.
Quels sont vos objectifs ?
S. P. Il y a des objectifs quatifiables : signer des engagements, des contrats ou pré-contrats, des pré-commercialisation. Et des non quantifiables plutôt sur le moyen terme. Aix Marseille French Tech doit être présent dans les grands événements car cela participe à la construction de l’attractivité territoriale. Nous devons être la destination « bankable » en montrant notre capacité d’émerger au CES. Le label French Tech est à la fois révélateur des difficultés du pouvoir à se mouvoir et être agile. mais c’est aussi un espoir quand il démontre sa capacité à mobiliser la société civile et l’entrepreunariat.