Maires de Provence : la « mairie point de repère des Français »
Lancé en juillet 2018 par Georges Cristiani et Jean-Claude Féraud, respectivement maires de Mimet et de Trets, Maires de Provence tenait son assemblée générale jeudi 13 février à Lançon-de-Provence. A cette occasion, 72 maires des Bouches-du-Rhône, membres de l’association, et qui afficheront l’étiquette Maire de Provence lors des élections municipales déclarent regretter « la confusion qui, selon eux, est soigneusement entretenue au niveau national, entre les élections municipales qui ont lieu dans un mois, et les élections présidentielles et législatives qui auront lieu dans 27 mois, en mai 2022. » Et les élus locaux réaffirment « leur détermination à ne pas voir « nationalisés » leurs rendez-vous avec les citoyens du 15 et 22 mars prochains, car la mairie reste le point de repère administratif, social et politique des Français. »
Le Printemps marseillais dévoile son Plan transports
Liste de rassemblement de partis (PCF, LFI, PS) et de collectifs citoyens de gauche en vue des municipales à Marseille, le Printemps marseillais a présenté vendredi 14 février son « Plan transports » pour la cité phocéenne. Le mouvement emmené par Michèle Rubirola propose notamment l’ouverture de cinq nouvelles stations de métros « avec des parkings-relais » associés sur trois axes prioritaires : « la Valentine, Château-Gombert et l’hôpital Nord. » Le Printemps marseillais assure que « cela se fera sans augmenter les impôts des Marseillais ». Michèle Rubirola qui veut être « la maire du concret » annonce également « le doublement de l’offre de transports en commun pour les bus, grâce à des mesures qui vont [nous] permettre de repenser l’espace urbain. Je mettrai aussi en place des bus de nuit avec arrêts à la demande, pour la mobilité et la sécurité de nos habitantes et nos habitants. »
Bruno Gilles signe la Charte éthique du candidat
Bruno Gilles a signé la charte éthique du candidat jeudi 13 février à son QG de campagne. Le candidat DVD déclare : « J’ai entendu beaucoup de candidats dans cette élection municipale copiée ce que nous avions présenté au mois de juin dernier avec notre ami et grand constitutionnaliste Richard Ghevontian, disparu il y a quelques semaines : la Charte éthique du candidat, avec 5 engagements. Je suis attaché aux symboles. Signer cette charte en est un, mais c’est bien qu’un symbole. C’est un véritable engagement. C’est un contrat que je passe avec les Marseillais ». En marge de la présentation de ses colistiers, les quatre premiers de chaque liste de secteur ont également signé cette charte.
Florence Bulteau-Rambaud candidate d’Yvon Berland dans les 13-14
Après plusieurs semaines de tergiversations, Yvon Berland a enfin désigné une tête de liste dans le secteur des 13e et 14e arrondissements. Il s’agit de Françoise Bulteau-Rambaud, conseillère régionale MoDem proche de Renaud Muselier. Elle a été présentée par l’ex-président d’Aix-Marseille Université et candidat soutenu par LREM vendredi 14 février, dans un secteur où elle affrontera notamment le sénateur RN des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier. Le nom de Gérard Blanc, coordinateur LREM à Marseille, était pourtant revenu avec insistance. Ce dernier, marcheur de la première heure, déçu d’être écarté, a déclaré qu’il ne ferait pas campagne. Il reste encore à Yvon Berland une tête de liste à désigner, dans le secteur des 9e et 10e arrondissements.
Berland, La Piana : des permanences prises pour cible
La permanence d’ Yvon Berland, candidat soutenu par LREM à la mairie centrale de Marseille et tête de liste dans le 6-8 en binôme avec la conseillère municipale ex-LR Caroline Pozmentier, a été victime de dégradations jeudi 13 février. A l’origine des inscriptions et affiches collées sur la vitrine 331 avenue du Prado, « 50 activistes qui seraient issus des Gilets Jaunes et de la CGT » selon l’ex-président d’Aix-Marseille Université. Dans un communiqué sur Twitter le jour même, il déclare : « Je considère que porter atteinte à ma permanence est un acte intolérable, qui témoigne d’une atteinte à nos valeurs démocratiques. Aucune intimidation ne m’arrêtera ».
A Gardanne, Jean-Marc La Piana, actuel adjoint à la Culture, successeur désigné par le maire PCF sortant Roger Meï, a également vu la façade de sa permanence prise pour cible. Un graffiti indiquant « LREM » tagué à l’encre rouge y a été retrouvé lundi 17 février au matin. Le candidat réagit : « Cet acte de vandalisme est l’exact opposé de ma conception de la vie politique et de la démocratie » y écrit-il, ajoutant : « De tels agissements contribuent à un climat malsain et délétère, qui ne sert ni les intérêts de notre ville, ni ceux de nos concitoyens ».
A Salon, Nicolas Isnard présente ses listes
Nicolas Isnard, maire LR sortant de Salon-de-Provence, vice-président de la métropole Aix-Marseille-Provence, et conseiller régional de la région Sud, présentait jeudi 13 février en soirée sa liste de campagne. Parmi les 43 colistiers présentés, 19 sont de nouveaux visages dont la numéro 2 Sophie Mercier, formatrice indépendante de profession et novice en politique. « Les visages que vous avez vus sont des visages de Salonais ordinaires. De toutes conditions et de toutes origines. Par-delà leurs différences, tous ont un point commun, ils aiment Salon » a déclaré Nicolas Isnard à la tribune, dans des propos rapportés par La Provence.
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