L’élection de Lionel de Cala à Allauch confirmée
Le Conseil d’État a validé lundi 8 novembre l’élection de Lionel de Cala (LR) à la mairie d’Allauch. La juridiction estime finalement que le poste de cadre occupé à la région par l’élu LR était compatible avec sa candidature aux municipales en 2020. Son éligibilité avait été attaquée par deux de ses adversaires Monique Robineau et Lucie Desblanc. Le tribunal administratif avait une première fois donné raison à Lionel de Cala en février dernier mais ses opposantes ont porté l’affaire devant le Conseil d’Etat. En octobre, le rapporteur public avait donné un avis contraire au tribunal mais ce dernier n’a finalement pas été suivi.
Palais omnisport : Rivoallan (LR) dénonce la « mollesse » de la mairie face aux dégradations
Le Palais omnisport de la Capelette (10e) a été le théâtre de violences et de dégradations samedi 6 novembre, en fin d’après-midi. Environ 400 individus, qui s’étaient donné rendez-vous sur les réseaux sociaux, ont forcé l’entrée avant de saccager l’intérieur de l’enceinte. L’élu de la majorité métropolitaine Jean-Baptiste Rivoallan (LR) pointe du doigt la nouvelle municipalité. « La mairie de Marseille, comme à son habitude s’agissant de problèmes liés à la sécurité à tarder à agir et a réagi avec mollesse », dénonce l’élu des 9e-10e arrondissements. Jean-Baptiste Rivoallan regrette que « la ville sombre de plus en plus dans l’insécurité ». Il propose même que la maire de Marseille transfert la sécurité à la Métropole d’Aix-Marseille Provence.
La majorité municipale marseillaise à Glasgow pour la COP26
La COP26 de Glasgow s’est achevée le 12 novembre. Au début du mois, Sébastien Barles (EELV), adjoint au maire de Marseille en charge de la transition écologique, nous confiait vouloir « porter la voix des collectivités (…) et aller chercher des financements ». L’élu cherche notamment à soutenir la candidature de Marseille aux 100 villes européennes neutres en carbone d’ici 2030. La première adjointe de Marseille, Michèle Rubirola, et l’adjointe à l’environnement Christine Juste (EELV) se sont également rendues à Glasgow pour la 26e conférence sur les changements climatiques. L’ex-maire de la cité phocéenne est notamment intervenue au Pavillon France dans le cadre de l’alliance des maires pour un pacte vert européen. À six mois des présidentielles, les trois élues marseillais ont une nouvelle fois affiché sur les réseaux sociaux leur soutien au candidat écologiste Yannick Jadot (EELV).
Gaby Charroux (PC) s’inquiète du devenir de la Métropole
Le président du Pays de Martigues émet toujours plus de doutes sur la réforme métropolitaine engagée. Selon Gaby Charroux, les intentions de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, représentent « de vraies régressions principalement pour les populations ». Le maire PC de Martigues qualifient même la suppression des conseils de territoire « d’offre de Gascon ». Gaby Charroux s’interroge sur la conférence budgétaire annoncée en 2022 par Martine Vassal. Il craint que les attributions de compensation (AC) des communes ne soient diminuées. Afin de redonner son rôle stratégique à la Métropole Aix-Marseille Provence, Gaby Charroux veut « permettre au conseil de territoire de devenir le véritable espace de proximité avec une personnalité morale pour faire redescendre ce que la Métropole est incapable de gérer depuis la centralité marseillaise ». La loi 3DS sur la décentralisation sera étudiée à l’Assemblée nationale partir du 6 décembre.
Le sénateur EELV Guy Benarroche remet en cause le projet du pont à Barcarin
Un serpent de mer… Le remplacement du bac de Barcarin entre port Saint-Louis-du-Rhône et Salin-de-Giraud par un pont est dans les cartons depuis les années 70. Le Département soumet en ce moment un nouveau projet à la population à l’occasion d’une consultation publique. A cette occasion, le sénateur écologiste Guy Benarroche tient à donner son avis et ses inquiétudes sur un tel équipement alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat prévoit une hausse du niveau marin de 40 cm à près d’un mètre d’ici la fin du siècle. « Alors que 70% du delta du Rhône est à moins d’un mètre d’altitude, un pont sera-t-il encore à même de rendre les services pour lesquels il aura été conçu ? Ces questions indiquent que le coût ne doit pas être l’unique préoccupation du Département pour orienter le choix d’un pont (40M d’€ pour l’hypothèse la plus basse) avec un risque fort probable d’une dépense inutile », alerte-t-il.