Visuel: capture d’écran Site du Conseil d’Ethique Publicitaire –
Dans la concurrence acharnée que se livrent les opérateurs touristiques, il faut attirer le chaland coûte que coûte. Quitte parfois à employer des pratiques douteuses, voire mensongères. Le Conseil de l’Ethique Publicitaire se penche sur ces pratiques et émet des recommandations.
Visuels somptueux (et parfois loin de la réalité), prix « à partir de » (en tout petits caractères ou hors taxes), comparateurs peu transparents, influenceurs (possiblement influençables?), faux avis de consommateurs… Le monde du tourisme et du voyage recourt à des pratiques telles que le Conseil de l’Ethique Publicitaire le considère « comme une parfaite illustration des nouveaux enjeux déontologiques qui se posent à la publicité »: en gros, de tout ce qu’il ne faudrait pas faire…
Dans son étude « la publicité touristique, terrain emblématique de pratiques douteuses et de risques nouveaux », le CEP détaille à la loupe des méthodes pour le moins trompeuses, et qui curieusement ne sont pas encore complètement régulées, alors que le e-tourisme pèse à lui seul 44% du e-commerce selon les chiffres clés de la FEVAD 2016-2017.
En découlent trois recommandations, à défaut d’une réglementation plus contraignante.
Il préconise:
- de mesurer » scientifiquement la perception par le consommateur des avis qu’il consulte »;
- de mettre en place « une recommandation déontologique sur la publicité touristique avec les professionnels concernés, dont le CEP observe que la représentation institutionnelle s’organise ».
- et d’assurer « une veille attentive du respect, par le secteur, des normes et dispositions réglementaires récemment installées ».