Dans le cadre de l’application de la loi littoral de 1986, huit exploitants de restaurants de la Pointe Rouge ont été visés par une mise en demeure de la préfecture, imposant la destruction de leur établissement à la date-butoir du 31 octobre. Cette rénovation du domaine public vise à améliorer la qualité d’usage des plages. Pour que la Ville puisse récupérer la concession de la plage au 1er janvier 2018, l’Etat doit s’assurer auparavant que l’espace a été libéré sur le sable.
Les enchaînements des différentes opérations menées depuis mi-octobre ont permis de rédécouvrir l’ensemble du linéaire de la plage naturelle. Dans un communiqué, la préfecture des Bouches-du-Rhône, annonce que « près de 400 m² de plage naturelle vont être remis à disposition des usagers tout en améliorant le site en termes d’attractivité, d’accessibilité et de propreté ».
Les nouvelles installations auront une surface limitée par rapport à celle de la plage afin de laisser un espace libre suffisant au public ; « elles seront démontables, permettant de retrouver une plage naturelle libre de tout équipement en dehors de la période estivale ».
L’État a pris l’engagement de ne pas mettre en péril l’activité commerciale des restaurateurs de la Pointe-Rouge et leur a accordé, à ce titre, des autorisations d’occupation temporaire de l’espace maritime.
D’autres projets sont encore à mener notamment dans la perspective de l’accueil des épreuves de voile des Jeux Olympique en 2024.