Le maire de La Ciotat, Patrick Boré (LR) 3e vice-président de la Métropole délégué aux Ports et infrastructures portuaires et 1er vice-président du Département a réagi vendredi 17 mai après la décision de Martine Vassal de suspendre les travaux sur les documents stratégiques de la Métropole (lire par ailleurs). Pour celui qui est aussi actuellement en campagne dans le cadre des ééctins européennes, la président de la Métropole est dans son rôle. « Nous sommes à d’un an d’échéances municipales qui vont entraîner des échéances métropolitaines. Et nus ne connaissons toujours pas les règles du jeu. Je crois qu’il faut dire stop. » Patrick Boré poursuit : « nous ne sommes pas en confiance avec ce gouvernement (…) qui ne sait même pas qu’elles sont les règles qu’il veut appliquer. »
LREM 13 dénonce un « leurre pour masquer la désunion »
Alors que Jean-Pierre Serrus, le maire LR de La Roque d’Anthéron et ancien vice-président métropolitain aux Transports s’est opposé en séance à la décision de Martine Vassal, son mouvement a lui aussi réagi vendredi dans un communiqué. La République en marche des Bouches-du-Rhône déclare : « Nous n’approuvons pas le gel des travaux et des décisions relatif aux documents stratégiques décidé par la Présidente LR du Conseil de la Métropole. »
LREM 13 s’insurge : « Comment les citoyens de cette métropole pourraient-ils accepter que cette manoeuvre visant uniquement à masquer la désunion de la majorité de la Présidente puisse notamment retarder l’adoption du Programme Local de l’Habitat qui doit fixer pour 6 ans les orientations et les actions en matière de lutte contre l’habitat indigne. » Et de lancer : « Car, en effet, cette prise de position est bien évidemment un leurre masquant l’incapacité de l’actuelle majorité au conseil métropolitain à trouver la voie du consensus. »
PCF : « un débat occulté »
Les communistes ont également réagi par a voix du conseiller Marc Poggiale : « Oui, l’Etat a sa part de responsabilité pour avoir imposé cette Métropole et sans la doter de ressources, des équipements à la hauteur de ses compétences. Oui, le gouvernement n’aide en rien quand il pousse les feux d’une fusion Métropole Département tout en repoussant le moment du projet et du calendrier. Mais prétexter de ces constats pour retirer ce projet de Plan Local de l’Habitat (PLH) relève d’une volonté d’occulter tout débat sur la question essentielle qui plombe un développement inclusif et soutenable de notre métropole : celle des ségrégations sociales et territoriales. »