Réunie à l’occasion des 2e universités d’été du collectif une Génération pour Marseille, la droite marseillaise, centriste et républicaine a désormais une incarnation pour 2026 : Martine Vassal. La présidente divers droite du Département des Bouches-du-Rhône et de la Métropole Aix-Marseille Provence, battue aux municipales de 2020, a annoncé sa candidature en 2026, après une succession de prises de parole dont celle de Renaud Muselier, le président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur.
Yvon Berland et Bruno Gilles présents
« L’union c’est notre force, c’est notre détermination, c’est notre envie d’avancer. Je vous le dis avec confiance, nous allons tous ensemble redonner à Marseille la place qu’elle mérite » affirme Martine Vassal. Et de déclarer au bout du suspense : « Marseille je t’aime et je serai candidate aux élections de mars 2026 » lance-t-elle peu avant 20h depuis Les Voûtes de la Major où se déroulait le rassemblement en présence de plusieurs personnalités dont Yvon Berland (ex-candidat En marche en 2020 et Bruno Gilles, (candidat dissident LR la même, désormais leader local du parti Horizons).
Avant l’intervention de la future candidate, les responsables des différents mouvements réunis dans Génération Marseille avaient tous lancé des flèches contre le bilan de Benoît Payan (divers gauche) « maire non élu » et responsable du « déclassement généralisé » de la ville, et appelé Martine Vassal à être leur incarnation, celle qu’ils recherchaient encore l’année dernière.
Muselier : « les critères pour être un bon candidat »
Puis Renaud Muselier s’est fait plus insistant encore, énumérant « les critères pour être un bon candidat. » Premièrement il faut quelqu’un « d’extrêmement courageux avec beaucoup de détermination « car c’est très violent en particulier à Marseille. »
Ensuite, le membre du parti Renaissance insiste sur l’expérience. « On ne s’improvise pas maire, stigmatisant au passage « les “branquignols” de la mairie. Il y a quand même eê cinq directeurs généraux des services » ironise l’ancien ministre qui observe que « c’est très difficile de mettre en place une administration forte dans la 2e ville de France. »
Enfin « il faut une vraie envie, connaitre ses quartiers, connaitre sa ville, il faut la sentir battre dans tout ce qui se passe. Cet amour charnel il faut l’avoir.»
Selon le leader du parti régional Cap sur l’Avenir, Martine Vassal coche toutes les cases. Il se dit prêt à peser de tout son poids dans la campagne et à devenir président du comité de soutien. Le duo est lancé six mois avant l’échéance. La campagne s’annonce longue et… dure.
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