L’Aéroport Marseille Provence (AMP) veut réduire son empreinte carbone. « La croissance pour la croissance, c’est terminé », déclarait Philippe Bernand, président d’AMP lors de la présentation mercredi 10 novembre de l’avancée du projet “aéroport du futur”. La société souhaite notamment limiter certaines émissions indirectes liées aux transports en commun – ceux qui gravitent autour de l’aéroport de Marignane. Le bus serait le moyen privilégié par les voyageurs selon AMP. Mais la structure aéroportuaire voudrait faire la part belle au train, jugé « encore plus propre ». La Métropole d’Aix-Marseille Provence envisage la création d’un téléphérique reliant la gare TER de Vitrolles, Airbus Helicopters (qui revendique 9000 employés sur site) et l’aéroport de Marignane.
Cette solution serait privilégiée à celle d’un nouveau BHNS (bus à haut niveau de service), qui demanderait des travaux de voierie colossaux. L’aéroport suit de près ce dossier métropolitain. Romain Wino, chef du département RSE (responsabilité sociétale des entreprises) à l’Aéroport Marseille Provence promet une correspondance très rapide pour les usagers, et une capacité de 1000 passagers/heure.
Ce projet à 32 millions d’euros (dont 65% de fonds européens) inscrit dans le plan de déplacement urbain (PDU) de la Métropole a fait l’objet d’une délibération lors du conseil du 15 avril dernier. Malgré les réticences du maire PS de Vitrolles Loïc Gachon – selon France Bleu – il sera examiné en décembre par l’institution métropolitaine, qui ne veut pas financer seule le reste de l’addition. Un geste de la Région, du Département, voire d’Airbus n’est pas impossible dans ce dossier. L’aéroport espère une mise en service du téléphérique en 2026.
Liens utiles :
> Le site d’Aéroport Marseille Provence
> Aéroport Marseille Provence décroche la concession du nouvel aéroport de Ouagadougou
> [Telex éco] Icade, La Poste, Aéroport Marseille Provence, Skeepers, Odycé