Recyclage / reconversion
- Coco Velten, Marseille : la transformation d’un bâtiment vacant en un lieu à vocation sociale et culturelle
- Couvent Levat, Marseille : un ancien couvent reconverti en résidence d’artistes
- Data Center Interxion, MRS3, Marseille : une ancienne base de sous-marins transformée en data center
- Hôtel Dieu, Marseille : un hôpital transformé en hôtel de luxe
- Make It Marseille : un bar devenu un espace de travail et de production artisanale
- Mund’Art, Marseille : un garage transformé en restaurant
- Hôtel Valbelle, Aix-en-Provence : une sous-préfecture transformée en logements
- Maison des artisans et entreprises, Port-de-Bouc : un local des services techniques communaux reconverti en espace de travail artisanal
- Place Morgan, Salon-de-Provence : La place centrale d’une ville moyenne réaménagée autour d’un projet commercial et de loisirs
Démolition / reconstruction
- La City, Marseille : un ancien hôpital reconverti en logements intergénérationnels
- Le Cube, Aix-en-Provence : une ancienne bibliothèque universitaire transformée en espace multifonctionnel
- Ancienne cave vinicole, Simiane-Collongue : des logements sociaux en lieu et place d’une ancienne cave vinicole de centre-bourg
Densification / intensification
- Château Valmante, Marseille : un domaine bastidaire accueillant un programme de 600 logements
- Pôle d’échanges multimodal des aires de Crau, Salon-de-Provence : des friches ferroviaires restructurées pour créer un quartier durable
La partie démolition/renaturation est toujours en cours de développement. Cependant, à Marseille, l’exemple « phare » qui peut être cité par l’Agam est celui du Parc du 26e Centenaire, ancienne gare de tri urbain. En 2021, l’Agam lance une vaste opération d’identification des friches, industrielles et commerciales sur la métropole pour nourrir les documents d’urbanisme à venir : PLU et Scot.
Pour la sobriété foncière
Les élus pourront passer de la connaissance à l’action avec des outils et soutien financier de l’État et de la Région Provence Alpes Côte d’Azur. Avec l’Ademe, l’Agence de l’eau, l’Établissement public foncier, le Cerema, les Agences d’urbanisme, l’Agence régionale pour la biodiversité́ et l’environnement, l’Union nationale des aménageurs et les Chambres de commerce et d’industrie de la région ils ont élaboré un document commun prônant la sobriété foncière : « Faisons de la gestion économe de l’espace un vecteur de développement territorial ! ». Cette démarche partenariale aboutira à une feuille de route dans les mois à venir, mettant en avant différentes actions pour aider les collectivités à concilier sobriété́ foncière et développement territorial.
Un fonds friche doté de 13,5 M€
Dès aujourd’hui, un fonds friche doté de 13,50 M€ est mobilisable en Provence Alpes Côte d’Azur. Il donne l’opportunité d’accompagner les territoires sur le recyclage foncier des espaces artificialisés. L’appel à projet, « Recyclage foncier des friches », est ouvert avec des candidatures attendues pour le 1er mars 2021. Il vise à apporter une subvention d’équilibre à des opérations d’aménagement recyclant des espaces artificialisés vacants ou délaissés, et suffisamment matures pour passer rapidement en phase opérationnelle. Le préfet de région réunira un comité de sélection partenarial début avril 2021, qui procédera au choix des projets lauréats et à la détermination du montant de la subvention attribuée.
Lien utile :
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(1) Le syndrome NIMBY (Not in my backyard, en français « pas dans mon arrière-cour ») désigne l’attitude d’une personne ou d’un groupe de personnes qui refusent l’implantation dans leur environnement proche d’une infrastructure. Par extension, ces personnes sont qualifiées de manière péjorative de « NIMBY ». Elles ne sont pas nécessairement hostiles à l’infrastructure en tant que telle mais n’acceptent pas que celle-ci puisse modifier leur environnement (désagréments d’ordre environnemental, social ou encore esthétique).