Le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Thierry Mandon, devait annoncer jeudi 15 décembre 2016 quelles étaient les universités françaises retenues dans le dispositif dit de « dévolution du patrimoine. » Il permet aux établissements de devenir pleinement propriétaire de leur bâti et du foncier associé. L’université d’Aix-Marseille choisie parmi les quatre lauréats, doit désormais se prononcer sur l’acceptation ou non de la dévolution de son patrimoine (820 000 m² de bâti), en fonction des conditions précisées par le ministère et un vote en conseil d’administration.
En 2011, une première vague de dévolution avait eu lieu au profit de trois universités : Clermont 1, Toulouse 1 et Poitiers. « Le bilan de la première phase de dévolution étant globalement positif, nous allons poursuivre en 2017 cette dynamique avec quatre nouvelles universités : Aix-Marseille, Bordeaux, Caen et Tours. Et les discussions vont se poursuivre en 2017 avec plusieurs autres universités » a déclaré Thierry Mandon.
REPÈRES :
> La dévolution du patrimoine, c’est quoi ? La dévolution offre aux établissements la possibilité, après sélection puis sur la base du volontariat, de disposer librement de son patrimoine foncier et immobilier. Les avantages de la dévolution ? Ils sont multiples comme de mettre en place une véritable stratégie immobilière de site, d’améliorer la gestion du patrimoine des universités pour réhabiliter, construire ou mieux valoriser (possibilité d’avoir sur le campus des locaux d’entreprises de recherche, des logements, des services sociaux…) ou encore de favoriser les discussions entre acteurs locaux et en particulier avec l’ensemble des collectivités locales.
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