Aix-Marseille Université (AMU) veut atteindre le summum de l’excellence. Le 6 mars 2020, elle présentera officiellement aux yeux du monde scientifique l’institut des Sociétés en Mutation en Méditerranée – SoMuM. Ce tout nouvel espace d’apprentissage est dirigé par Sylvie Mazzella, qui a dirigé le Laboratoire méditerranée de sociologie (Lames) de 2013 à 2017. La journée de lancement aura donc pour but d’introduire auprès de la communauté scientifique et socio-économique non seulement locale, mais aussi internationale, les différents axes de recherches de l’institut, au travers d’une conférence donnée par François Hartog, historien et directeur de l’EHESS, et Christian Grateloup, géohistorien, professeur émérite à l’Université Paris Diderot.
Un observatoire des transformations des sociétés en Méditerranée
Principalement axé sur les sciences humaines et l’environnement, l’institut des Sociétés en Mutation en Méditerranée d’Aix-Marseille Université comprend onze unités de recherche, deux écoles doctorales et trois composantes liées aux facultés de droit, de lettres, ou encore à la Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme, toutes situées à Aix-en-Provence. Dans les faits, l’institut existe déjà depuis juin 2019, et a été lancé en même temps que treize autres instituts d’établissements du même type. Ces derniers, qui dispensent des enseignements d’un nouveau genre, visent le même objectif : rapprocher la recherche et la formation, pour permettre à des étudiants de master de travailler en étroite collaboration avec des professionnels de la recherche au sein de laboratoires.
L’institut s’oriente spécifiquement sur la production, le traitement et la collecte du big data. Situé stratégiquement au carrefour de la Méditerranée, le SoMuM souhaite également affirmer sa position d’observatoire de la complexité des transformations durables des sociétés du bassin méditerranéen à l’interface de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient. Il propose ainsi huit masters pour approfondir la connaissance sur les études méditerranéennes en sciences humaines et sociales. L’attractivité à l’international, de chercheurs ou étudiants étrangers, est un autre des enjeux phares de ce nouvel institut d’établissement, qui envisage par ailleurs de développer son « label doctorat européen », à l’instar de plusieurs autres universités françaises.
Si l’institut des Sociétés en Mutation en Méditerranée ne dispose pas de ses propres locaux, puisqu’il s’appuie sur la collaboration de différentes équipes scientifiques, gérées par AMU et le CNRS ou l’IRD, il dénombre déjà plus de 670 étudiants par an.
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