A quelques heures de la date limite du dépôt des offres améliorés fixée à demain soir, lʼindustriel Suisse a finalement musclé son offre de reprise dʼAscométal en intégrant le site de Fos-sur-Mer. Si il lʼavait un premier temps été écarté, des clients auraient assuré un confortable carnet de commandes à Schmolz & Bickenbach qui a donc décidé dʼaugmenter son investissement. Initialement, le suisse proposait 135 millions dʼeuros et mise dorénavant 195 millions au total. Le site de Fos nʼest cependant pas complètement sauvé car lʼoffre prévoit toujours la fermeture du train à fil dʼici deux ans. Cette amélioration de dernière minute lui donne un nouvel avantage mais reste le problème Ascoval à Saint-Saulve, du nom de coentreprise détenue par Ascométal (60 %) et Vallourec (40 %). Les Suisses ne sont toujours pas intéressés mais promettent dʼaccompagner les éventuels repreneurs. Au total, leur offre ne reprend que 1 200 salariés sur 1 500 au total.
En face, Liberty House prévoit depuis le départ de reprendre lʼintégralité des sites et a même revu à la baisse le nombre de suppressions de postes. Par contre, la somme engagée est moins importante avec 120 millions et le groupe anglo-indien demande même une aide de lʼEtat et des Régions Haut-France, Grand-Est et Paca. Lʼindustriel espérerait obtenir un soutien dʼenviron 8 millions dʼeuros de la part de chaque collectivité. Le montage financier de son offre reste toujours à préciser et les syndicats attendent également des assurances quant au projet industriel quand Schmolz & Bickenbach engage 82 millions dʼeuros sur quatre ans dans les outils. Les deux projets définitifs seront présentés lundi 22 janvier aux partenaires sociaux, pour un avis qu’ils rendront le lendemain. Le s repreneurs passeront ensuite, mercredi 24 janvier, devant le tribunal de commerce de Strasbourg qui doit prendre sa décision finale à la fin du mois.