Une réunion publique en forme de 1er meeting. Mercredi 18 décembre au Dock des Suds, Yvon Berland, candidat soutenu par LREM à la mairie de Marseille, s’essaye à l’exercice pour la première fois. Avec le soutien de poids d’un Christophe Castaner ministre de l’Intérieur, le candidat Berland a tenté d’insuffler un esprit de victoire parmi ses troupes. Le début d’une campagne de trois mois qui s’annonce intense et serrée.
Cathy Racon-Bouzon et Saïd Ahamada en prélude
Dans l’une des salles du Dock des Suds, bien remplie, – environ 700 personnes se trouvent là – les supporters d’Yvon Berland s’impatientent. La faute à l’agenda de ministre de Christophe Castaner, qui se fait attendre. Le candidat Berland patiente en haut, dans sa loge, jette quelques coups d’œil de-ci de-là à la salle. L’occasion de mesurer une première fois l’adhésion que suscite sa candidature parmi les marcheurs.
Pour lancer ce premier grand meeting, deux jeunes visages, deux parlementaires élus en 2017, portés aux responsabilités par la vague macronienne qui déferla cette année-là sur l’Assemblée nationale. Cathy Racon-Bouzon tout d’abord, députée de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône, qui à la tribune dénonce un « état des lieux triste, qui m’indigne ». Elle voit en Yvon Berland un « citoyen expérimenté, qui m’a touché, avec son humilité ». Très portée sur la question de l’école, elle appelle notamment à un « plan Marshall pour notre parc scolaire ».
Puis c’est au tour de Saïd Ahamada, lui le natif de la cité Felix Pyat, « à quelques mètres d’ici » rappelle-t-il, également député des Bouches-du-Rhône, candidat déçu à l’investiture LREM. « Ce n’est pas le scénario sur lequel j’avais misé » confesse-t-il avec humour, ajoutant « avoir pris la décision de rejoindre Yvon Berland dans l’heure, en mon âme et conscience ». « Je ne pouvais pas prendre une autre décision au vu de l’état de cette ville. Nous nous sommes retrouvés en complémentarité complète avec Yvon Berland » dit-il d’un ton franc, rappelant que « ceux qui feront la différence seront ceux qui sauront faire rêver les marseillais ».