Les trois hommes travaillent sur toute la France, et possèdent cette vision de ce qui se fait ailleurs. « A Paris, ils ont lancé beaucoup d’appels à projets sur “réinventer Paris”, “réinventer la métropole”, et il est devenu à la mode d’avoir dans chaque appel à projets de la construction bois » narre Jean-Paul Gandolfi, ajoutant : « il y a des procédures qui facilitent la créativité, et on est peut-être un peu pauvres ici en appels à projets de de ce type ».
« A Paris, il y a eu un acte militant politique. C’est l’oeuvre de Jean-Louis Missika »
Stéphane Bouquet
Pour Stéphane Bouquet, la différence réside dans le fait qu’à Paris, « il y a eu un acte militant politique. C’est l’oeuvre de Jean-Louis Missika [ndlr : adjoint Urbanisme, architecture, projets du Grand Paris, développement économique et attractivité à la Maire de Paris], qui a décidé de s’approprier le dossier. Il est convaincu, et les trois quarts des projets de “réaménager” ont été retenus en bois ». Un volontarisme politique qui semble donc indispensable pour que la commande publique intègre la construction bois.
Le vice-président de l’interprofession du bois relève également que « plus de 40% des matériaux des Jeux Olympiques seront bois ou bio-sourcés », saluant l’engagement personnel de Nicolas Ferrand, directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), sur cette question. Des exemples dont Marseille pourrait s’inspirer, et en particulier la nouvelle équipe municipale qui aura les clés de la ville à partir de mars 2020. C’est en tout cas le vœu formulé par les trois hommes, qui y voit une façon de mettre en pratique les professions de foi écologistes des différents candidats.
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