« Je veux ma zone franche à Marseille ! », a martelé Solange Biaggi, adjointe au maire de Marseille déléguée au commerce et à l’artisanat, dépitée de n’avoir pu aborder le sujet avec Martine Pinville, lors du Mapic à Cannes. La secrétaire d’État chargée du commerce et de l’artisanat était présente à ce salon de l’immobilier commercial, jeudi 17 novembre, pour présenter le rapport sur la revitalisation commerciale des centres-villes remis fin octobre par l’IGF (Inspection générale des Finances) et le CGEDD ( Conseil général de l’environnement et du développement durable).
« L’Etat ne s’occupe pas de la deuxième ville de France »
Mais elle ne s’est pas arrêtée sur le stand de la Ville de Marseille où Solange Biaggi l’attendait pourtant de pied ferme. « L’État ne s’occupe pas de la deuxième ville de France », a protesté l’adjointe au maire. « Cette zone franche urbaine, Jean-Claude Gaudin l’a demandée à Manuel Valls par un courrier du 7 avril 2016. Le Premier ministre lui a répondu le 20 mai. Depuis, personne ne m’a contactée et la secrétaire d’État ne s’est même pas arrêtée. Pourtant, cette zone franche que nous demandons dans l’hyper centre-ville, entre la Canebière et la place Castellane, nous permettrait de faire repartir le commerce et l’emploi et d’obtenir des aides pour la réhabilitation des logements dégradés », affirme Solange Biaggi.
Liens utiles :
> Le rapport sur la revitalisation commerciale des centres-villes remis fin octobre par l’IGF (Inspection Générale des Finances) et le CGEDD ( Conseil général de l’environnement et du développement durable).
> Numérique et tertiaire, les pistes pour redynamiser le centre-ville de Marseille
> Rénovation de la rue Paradis: les promesses d’une ville plus douce
> Comment Marseille veut remettre en valeur son centre-ville