Quels sont les secteurs les plus impactés par la crise ?
J.L : Le tourisme et l’événementiel sont certainement les plus durement frappés. Ils traversent une période blanche depuis plus d’un mois et cela va durer encore un bon moment. Pour les professionnels du tourisme, on s’attend à une saison très difficile quelque soit l’évolution de la situation. Dans notre région très dépendante de cette activité, il faut se mobiliser très fortement pour éviter les accidents. On est tous interdépendants. Si les entreprises vont mal, nous aussi, nous en pâtirons.
Quelles mesures avez-vous prises pour assurer la sécurité des salariés tout en poursuivant votre activité ?
Nous n’avons pas fait appel au chômage partiel. C’est une volonté du groupe de laisser ce dispositif à ceux qui en ont le plus besoin.
Jérôme Lebon
J.L : Nous avons dû fermer environ un tiers des agences de la région mais la grande majorité reste ouverte. On a également mis des salariés en télétravail quand cela est possible, cela concerne 300 personnes sur un effectif total de 2 200. Nous ne pouvons pas tout faire à distance car nous avons besoin de passer par des serveurs ultra-sécurisés pour permettre les mouvements d’argent. Par contre, nous n’avons pas fait appel au chômage partiel. C’est une volonté du groupe de laisser ce dispositif à ceux qui en ont le plus besoin.
Le Crédit Agricole Alpes Provence a-t-il pris d’autres engagements pour soutenir l’économie locale ?
J.L : Oui, nous nous engageons à payer au plus vite nos fournisseurs pour les aider dans ces moments difficiles. Enfin, avec notre fondation, nous souhaitons soutenir les établissements hospitaliers de la région en finançant l’acquisition de respirateurs qui leur font tant défaut. Nous sommes en train de réfléchir sur les modalités exacts de ce don mais il devrait être de plusieurs centaines de milliers d’euros.
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