Top départ des croisières en 2021
Il faudra attendre le 1er mai 2021 pour voir le Jules Verne s’élancer en croisière inaugurale. Le départ se fera du Havre pour une arrivée prévue à Marseille le 16 mai suivant. Ces deux ports sont les seuls de France à accueillir le navire de la compagnie. Le premier sera le point de départ de croisières vers le Nord de l’Europe (îles britanniques et Irlande, Écosse, capitales des Baltiques, entre autres) quand le second desservira la Méditerranée (péninsule ibérique, îles Canaries et Maroc, îles grecques, mer noire). Le bateau naviguera à une vitesse d’environ 13 nœuds et consommera du fioul d’une teneur en soufre de 0,1%.
19 voyages sont à ce jour programmés, d’une durée moyenne de 12 jours pour « coller aux attentes des clients ». Là encore en décalage avec l’offre des opérateurs concurrents, qui proposent généralement 7 ou 15 jours de voyage. Surtout, la compagnie mise sur l’originalité de ses itinéraires pour séduire les croisiéristes. « 72% des personnes choisissent leur croisière en fonction de l’itinéraire et pas de la compagnie. C’est pourquoi aucune de nos croisières n’a une escale commune avec une autre, hormis son port de départ », souligne Cédric Rivoire-Perrochat, directeur marketing et opérations de la compagnie. Dans sa volonté de se démarquer, CMV a aussi créé un tour du monde francophone de 125 jours pour l’année 2022, qui reliera Marseille au Havre en passant par de nombreuses escales aux quatre coins du monde. « Le seul navire à avoir fait ça, c’était le France en 1972 et 1974 », met en avant Clément Mousset. Croisières Maritimes et Voyages s’est fixé un objectif de 10 000 passagers pour sa première année d’exploitation en 2021.
Un deuxième navire en 2023 ?
Les places pour les croisières de 2021 sont en vente depuis le 2 janvier dernier. D’après Clément Mousset, le remplissage global est de 10% du bateau sur l’ensemble des croisières. De bon augure pour le directeur général. Il espère boucler les réservations de l’année 2021 d’ici le mois d’octobre. Ce qui validerait la mise en service d’un deuxième navire en 2023, détaché de la flotte du groupe CMV. Ce dernier aura une capacité d’environ 1 200 places, soit le double de celle du Jules Verne. « Il sera toujours cinq fois plus petit que les grosses unités des autres opérateurs de croisière », glisse Cédric Rivoire-Perrochat. Pas de quoi changé le côté « intimiste » des croisières pour autant. « Ce bateau sera une petite montée en gamme pour nos passagers », appuie Clément Mousset.