L’économiste Laurent Davezies distingue 4 types de sources de revenus que les territoires tentent de capter au maximum :
La base productive privée : ce sont les revenus liés à la présence d’actifs qui vivent sur le territoire et travaillent dans des secteurs d’activité concurrentiels, c’est-à-dire exportateurs. AMP est un territoire productif à l’échelle de la région Sud : ses établissements de la sphère productive dégagent 49 % de la richesse de la Métropole.
La base résidentielle : pensions de retraite, dépenses touristiques marchandes et non marchandes et revenus liés à la présence d’actifs qui vivent sur le territoire mais travaillant en dehors. La base résidentielle se déploie en fonction des qualités intrinsèques du territoire, mais aussi des politiques publiques mises en œuvre à destination des ménages. Elle participe très largement de l’équilibre socio-économique des territoires et ne dépend pas de leur capacité productive. La part des retraites, rentes dans le revenu disponible des ménages est de 28 % pour AMP.
La base publique : ce sont les revenus liés à la présence de fonctionnaires. La part de la masse salariale produite par les établissements qui relèvent du secteur public est de 29 % à l’échelle d’AMP.
La base sociale et sanitaire : ensemble des revenus sociaux de transfert (hors pensions de retraite) dont bénéficient les habitants (allocations-chômage, aides sociales diverses…). La part des prestations dans le revenu disponible des ménages et de 6,3 %.
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