Mardi 14 décembre avait lieu la 5e édition d’Emerging Valley, événement qui réunit chaque année les décideurs du monde économique de la métropole Aix-Marseille et d’Afrique. A cette occasion, les journalistes Christian Apothéloz et Julie Rampal-Guiducci de la rédaction de Gomet’ ont animé un débat sur le thème « Quand le numérique se met au service du vivant et de la biodiversité : des greentech au spatial, partages d’expériences Afrique-Europe ». Ils ont reçu à cette occasion Max Fontaine, fondateur de la start up malgache Bondy, Frédéric Guilleux, directeur du technopôle de l’Arbois, et Sekou Ouedraogo, président de l’African aeronautic and space organization (AASO).
La startup Bondy, fondée en 2020, a pour mission de reboiser Madagascar. Mais pas de n’importe quelle façon : en prenant en compte les besoins des populations locales et en faisant en sorte que les arbres plantés soient générateur de revenus pour ces populations. Max Fontaine, fondateur de Bondy, nous détaille le procédé et les difficultés rencontrées.
Sékou Ouedraogo est pour sa part ingénieur chez Safran et président de l’organisation aéronautique et spatiale africaine. Pour lui, ces deux domaines peuvent être des tremplins pour développer l’économie en Afrique. Il explique aussi l’intérêt des satellites dans la détection des problèmes environnementaux, comme les drones lors d’incendies.
Frédéric Guilleux est directeur du technopole de l’Arbois, évoque le développement des greentech au sein de la pépinière cleantech. « Si la France est une startup Nation, la métropole Aix-Marseille Provence est une cleantech nation », estime-t-il. En effet, le technopôle est le quatrième au monde consacré à la greentech et au développement des entreprises respectueuses de l’environnement après Boston (Etats-Unis), Berlin, et l’Australie.
En conclusion, tous espèrent une collaboration plus étroite entre l’Europe et l’Afrique sur les question d’innovation : « il faudrait davantage développer les collaborations sud sud. On voit trop les aides d’urgence envoyées à Madagascar, mais la France pourrait aussi mettre en avant des entreprises françaises qui pourraient trouver des solutions pour Madagascar », avance ainsi Max Fontaine. « Ici, à Marseille, nous sommes beaucoup plus proches de l’Afrique que les pays du Nord de l’Europe. Nous avons une culture proche et cela pourrait être bénéfique des deux côtés de travailler ensemble », abonde Frédéric Guilleux.
Le débat en entier est à retrouver sur le site d’Emerging Valley !
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