Emerging Valley 2019 a réuni 1350 participants représentant 45 pays dont près de 140 start-up, 40 incubateurs du 3 au 5 décembre à thecamp pour, comme le rappelle son fondateur Samir Abdelkrim, « explorer ensemble les écosystèmes émergents, co-créer le futur de la tech africaine et se connecter avec les leaders de l’innovation organique ».
Africalink et le Barreau de Marseille y organisaient conjointement un atelier qui réunissait des experts et « makers » de Marseille et d’Afrique sur le thème : « Et si on faisait autrement ! Légal tech et nouvelles formes de partenariat win-win : comment mieux entreprendre et financer ses projets en Afrique ! »
L’argent facile, pour qui ?
Pour Hicham El Mérini, Président de S.M.2.E (Maroc) vice-président d’Africalink, le financement est une préoccupation primordiale même si « la meilleure contribution pour une entreprise reste le bon de commande ».
Nous sommes face à une incapacité à trouver des solutions de financement. Les bailleurs français, européens, internationaux ne connaissent pas la PME et ne savent pas la financer. « Nous proposons et nous discutons d’une solution concrète, viable, réaliste. Les jeunes ont mis leur cœur et leurs fonds de poche dans leurs projets. Ils ont besoin d’amorçage entre 20 000 et 500 000€. Africalink propose de mobiliser son réseau pour étudier les dossiers, mettre son expérience en partage et donner un label à ces projets. À la clef nous donnerons une validation financière, économique, humaine, qui pourra déclencher le financement. Africalink deviendrait organisme labellisateur ».