Jean Jalbert, le directeur général de la Tour du Valat, l’institut de recherche pour la conservation des zones humides, basé au Sambuc en Camargue, annonce avoir intégré le comité de mission de Mirova.
« Mirova, ou comment engager la finance au service de la biodiversité et du climat… C’est un grand plaisir d’avoir intégré le comité de mission de Mirova, pionnier et leader de la finance durable, qui vise à combiner création de valeur à long terme avec impact environnemental et social positif ! » s’enthousiasme Jean Jalbert dans un message posté sur le réseau Linkedin.
Mirova est une société à mission depuis 2020. Son comité de mission, présidé par Isabelle Juppé est composé d’experts des questions environnementales, sociales, sociétales et de finance durable, mais également de représentants de son actionnaire et de ses collaborateurs.
Mirova est une société de gestion d’actifs internationale basée à Paris et dédiée à l’investissement responsable, filiale de Natixis Investment Managers (groupe BPCE). Au 30 septembre 2023, Mirova et ses filiales gèrent 8,4 milliards d’euros. La société est une entreprise à mission, labellisée B Corp. Créée en 2012, Mirova est dirigée par son fondateur Philippe Zaouati.
« Alors que plus de la moitié du PIB mondial – soit 44 000 milliards USD – dépend directement des services écosystémiques, alors que les activités économiques (agriculture et alimentation en tête) sont la première cause de dégradation de la biodiversité, il est urgent que les acteurs économiques intègrent la préservation de la biodiversité tout au long de leur chaîne de valeur » écrit Jean Jalbert.
Réconcilier activités économiques, biodiversité et climat
Le directeur de la Tour du Valat, qui est par ailleurs vice-président du comité français de l’UICN et vice-président du conseil d’administration du Conservatoire du littoral, se félicite du travail déjà engagé par Mirova qui « a développé divers outils et mode d’action innovants et travaille à la mesure de l’impact de ses investissements sur la biodiversité. Et de conclure : « A l’heure où les nuages obscurcissent l’horizon, il est plus que jamais crucial de créer des passerelles, des espaces de dialogues entre d’une part les acteurs de l’économie et de la finance et d’autre part ceux de la biodiversité et du climat pour inventer de nouvelles approches, une métrique commune robuste et engager un mouvement de fond pour réconcilier activités économiques, biodiversité et climat. »
En savoir plus :
Planète locale : La Tour du Valat, gardienne des zones humides depuis la Camargue
La finance verte et solidaire prend ses marques pour faire muter l’économie
[Balade] A la découverte de l’extraordinaire domaine de la Tour du Valat