Orano (ex-Areva) et le groupe Urbasolar ont conclu vendredi 19 avril la vente d’une partie de l’ancien site industriel de Miramas. La transaction porte sur la moitié Ouest du site soit 15,5 hectares de terrain, destinée à accueillir d’ici 2020 une centrale solaire photovoltaïque d’une puissance maximale de près de 13 MW. Le montant de la vente n’est pas communiqué.
De l’uranium au photovoltaïque
L’ancien site nucléaire qui se trouvait à Miramas a fait l’objet d’un démantèlement et d’un assainissement depuis le début des années 2000. Il était auparavant spécialisé dans la séparation isotopique du lithium et du bore et stockait par ailleurs de l’uranium appauvri. Le processus s’est achevé en 2016 et Orano cherche dorénavant à valoriser ses actifs n’ayant plus vocation à accueillir de nouvelles activités nucléaires. « Nous sommes particulièrement engagés sur ce projet de revitalisation d’un ancien site industriel par la mise en place d’une centrale solaire, projet exemplaire et innovant qui s’inscrit dans le développement des énergies bas-carbone sur nos territoires » déclarent Stéphanie Andrieu et Arnaud Mine, dirigeants d’Urbasolar.
La deuxième moitié bientôt vendue
De son côté, Alain Vandercruyssen, le directeur des activités démantèlement et services d’Orano, s’est félicité de l’aboutissement de ce dossier qui « témoigne de l’implication forte des équipes et de l’engagement responsable d’Orano en faveur de la revitalisation de ses anciennes implantations industrielles ». Le groupe nucléaire serait déjà en discussion avancée « avec un acteur économique régional majeur » en vue d’implanter de nouvelles activités industrielles sur la partie Est du terrain d’une superficie équivalente.
Lien utile :
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