Le Plan Campus a permis la rénovation de plusieurs sites mais il reste encore de nombreux établissements vétustes à saint-Charles et Saint-Jérôme à Marseille. Des travaux sont-ils prévus pour ces établissements ?
E. B La Plan Campus a bien fonctionné sur Luminy ou le quartier des Facultés à Aix qui disposent de logements tout neufs. Par contre, on ne peut pas nier que l’Etat des résidences à Saint-Charles et Saint-Jérôme laisse toujours à désirer. On va appliquer une politique active pour équilibrer la rénovation des campus et enfin offrir des logements dignes de ce nom sur ces sites qui en ont bien besoin. Pour y parvenir, on va négocier âprement avec l’Etat pour obtenir de nouvelles lignes de financement. Il faut aussi travailler étroitement avec la Région et la Métropole sur les transports, sur la création de nouveaux logements étudiants. Grâce à la dévolution du patrimoine, l’université a la possibilité de réaliser de nouveaux logements et on va travailler avec le Crous pour augmenter l’offre.Et de notre côté, on doit aussi dégager de nouvelles ressources en propre.
Où comptez-vous trouver de nouvelles sources de financement ?
E. B. On a besoin de ressources supplémentaires et je compte bien aller chercher de l’argent. Je me battrais pour l’obtenir. Mais dans tous les domaines, le don et le mécénat est en baisse. Les règles de la taxe d’apprentissage sont également beaucoup moins favorables à l’université. Ce qui peut nous aider, c’est la valorisation avec des outils comme ProtisValor. Il faut également développer la formation continue qui est un marché énorme. Nous avons toutes les compétences disponibles, un catalogue très variés. On doit mieux le vendre aux entreprises. C’est l’une des pistes principales pour obtenir de nouvelles ressources. L’offre doit être plus visible et AMU doit davantage anticiper les besoins des industriels pour adapter ses formations. Enfin, pour attirer les professionnels, on doit se doter de salles plus modernes avec des accueils.