Un mouvement social local va perturber très fortement le trafic TER les lundi 08 et le mardi 9 janvier 2024 sur les lignes entre Nice et Marseille, la Cote d’Azur et la Vallée de la Roya avertit la SNCF.
L’opérateur qui s’excuse de cette situation invite à reporter autant que possible les déplacements ou à emprunter des moyens de transport alternatifs.
Le cœur des revendications des grévistes, réunis en intersyndicale (CGT-CFDT-Sud-Rail et FO) protestent contre l’arrivée de la concurrence. « Moins de cheminots dans les gares, et ceux qui restent, à bord du train notamment, doivent faire le boulot de ceux qui ne sont plus là. Il y a des démissions, des fautes qui entraînent des sanctions » dénonce Olivier Gaumet, le secrétaire général de la CGT Cheminots des Alpes-Maritimes cité par France 3.
Une nouvelle fois, les syndicats de la SNCF annoncent un mouvement de grève pour le 8 janvier, jour de rentrée, regrette la Région Sud dimanche 7 janvier. La collectivité, autorité organisatrice des transports, observe que des perturbations ont déjà affecté la circulation des TER à des moments charnière en 2023.
Grève de rentrée dans les TER : la colère de Renaud Muselier
« On ne peut que regretter ce nouveau choix : c’est jouer contre son camp ! Les cheminots doivent être et sont les premiers défenseurs des TER, et une minorité d’entre eux prend un chemin inverse en utilisant les usagers et le service public comme un moyen de pression. Ce n’est pas acceptable, et encore moins à des moments qui impactent tant la vraie vie de nos concitoyens ! » déclarent Renaud Muselier, le président de la Région et son vice-président en charge des transports, Jean-Pierre Serrus. Tou deux mettent en avant les moyens mis en place par le conseil régional, notamment « plus d’un milliard d’euros engagé chaque année par la Région, pour faire circuler les trains régionaux et les cars ZOU. Ils rappellent que l’Etat et la Région ont signé en décembre dernier « un contrat de plan historique d’1,5 milliard d’euros d’investissement.»