La Sprint One Week vient de se terminer à Epitech Marseille. Un hackathon un peu particulier où, pendant une semaine jour et nuit, les trois promotions de cette école informatique ont travaillé à l’élaboration d’une plateforme de détection de l’habitat indigne aux côtés de Jaguar Network. Du moins ses prémisses, avant que de prochains étudiants prennent la relève.
180, c’est le nombre d’élèves à avoir participé à la première Sprint One Week d’Epitech Marseille. Si le réseau Epitech a l’habitude d’organiser des hackathons – ces fameux événements pendant lesquels les participants travaillent sur des projets de programmation informatique en mode collaboratif – c’est la première fois qu’autant de monde a été réuni. Car c’est bien l’intégralité des trois promotions de l’antenne marseillaise qui a été mobilisée, groupées en neuf équipes. Chacune a eu un projet bien défini à concevoir, dont l’ensemble a donné naissance à la première version d’une plateforme de détection de l’habitat indigne.
Les capteurs de Jaguar Network comme base de travail
Les étudiants sont d’abord partis des données récoltées par les capteurs préventifs créés par Jaguar Network, entreprise à l’initiative de la Sprint One Week. Baptisés Spectre, ils ont été déployés en avril 2019 dans les parties communes d’une cité gérée par 13 Habitat, bailleur social public dans les Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le but de signaler en temps réel et d’anticiper tout problème d’équipement et de fonctionnement. « Après plusieurs mois d’expérimentation, nous avons récolté de nombreuses données qui nous permettent de savoir quels sont les bâtiments les moins chauffés, les plus humides, des plus bruyants, etc. En bref, tout ce qui contribue à la dégradation des propriétés », explique Kevin Polizzi, président fondateur de cette société rachetée par le groupe Iliad il y a tout juste un an.