Les collectivités doivent souvent mobiliser plusieurs agents pour vérifier un par un les lampadaires défectueux dans les rues. Un système de contrôle long et coûteux qui peut être désormais remplacer par les moyens technologiques. Basée à Saint-Mitre-les-Remparts, HDSN vient de mettre sur le marché un nouveau produit permettant d’identifier chaque nuit les candélabres en défaut. Avec un seul boîtier installé en bout de ligne, le client peut gérer une centaine de lampadaires : régler l’intensité, contrôler la consommation et programmer une éventuelle intervention en cas de panne. La mairie de Sant-Mitre-les-Remparts s’est déjà équipé de la solution de HDSN et Aix-en-Provence devrait bientôt la tester. « Nous avons travaillé plusieurs mois sur ce dispositif et un brevet a été déposé », explique Thierry Debeaud, directeur commercial et associé de l’entreprise de 10 personnes.
HDSN mise sur le contrôle obligatoire de la qualité de l’air des écoles
Ce nouveau produit est en fait la version Outdoor du HDeCare lancé il y a plus d’un an pour les professionnels. Il est composé d’un cube et de plusieurs capteurs capables de mesurer l’hygrométrie, la température, la qualité de l’air… A partir du 1er janvier 2018, la loi oblige les collectivités à surveiller la qualité de l’air dans les écoles et les crèches : « 90 % des établissements ne sont pas équipés de VMC, il faut donc alerter les personnels lorsque le confinement est trop important pour qu’ils ouvrent la fenêtre », prévient Thierry Debeaud. La Ville d’Istres a déjà commandé plusieurs HDeCare pour ses bâtiments et d’autres pourraient bientôt suivre : « Si les collectivités sont en général en retard par rapport à la loi, elles vont devoir rapidement s’adapter dans le courant de l’année prochaine. C’est pourquoi on s’attend à un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros en 2018 », affirme le dirigeant.