Hellocare, la plateforme de téléconsultation médicale créée en 2016 à Marseille, offre aux médecins qui le souhaitent l’accès gratuit à ses services pendant la durée de l’épidémie de coronavirus (stade 2 et stade 3). “Face aux épidémies, la téléconsultation est une bonne solution pour limiter la propagation des virus, notamment dans votre cabinet médical”, met en avant la start-up dans un communiqué. Selon elle, la téléconsultation permettrait de limiter les déplacements inutiles et le risque de contamination des salles d’attente, désengorger les cabinets, proposer la bonne prise en charge (information, prévention ou redirection vers un service d’urgence) ou encore assurer un suivi à distance des patients malades. L’accès à la plateforme d’Hellocare sera sans engagement, avec accompagnement pour sa prise en charge.
Des partenariats avec des start-up locales
En parallèle, Hellocare a signé il y a quelques semaines un partenariat avec trois start-up du secteur de la santé. Il s’agit de Cutti, service de mise en relation des seniors et des aidants, Exolis, spécialisée dans l’accompagnement des personnes atteintes de cancer ou prises en charge pour des maladies chroniques, et enfin mySofie, agrégateur de prestations santé. Si la première est installée à Roubaix, les deux autres sont elles aussi marseillaises. « Cela nous permet d’être présent sur des segments de marché où nous n’étions pas. De toucher les personnes âgées et dépendantes avec Cutti, les hôpitaux avec Exolis et l’assurance santé avec mySofie », explique à Gomet Mathilde le Rouzic, directrice des opérations chez Hellocare.
Concrètement, chaque jeune pousse intègre la téléconsultation Hellocare sur sa plateforme, en l’adaptant à ses spécificités. Et propose ainsi à ses utilisateurs de nouvelles fonctionnalités. mySofie prend d’ailleurs intégralement en charge le coût de la téléconsultation pour ses utilisateurs, sans le répercuter sur la sécurité sociale.
D’autres partenariats dans les cartons
L’intégration technique de la plateforme de téléconsultation Hellocare dans celle des start-up ne leur a pas été facturée. Elles le sont par contre dès qu’un utilisateur a recours à une consultation en ligne. D’autres partenariats devraient suivre dans les mois à venir. « Les futurs collaborations auront pour but d’ajouter de nouvelles fonctionnalités également à notre plateforme, pas seulement à celles de nos partenaires », souligne Mathilde le Rouzic. À l’image de celle en préparation avec la start-up bordelaise Synapse Medicine, qui a développé un assistant virtuel pour aider les médecins dans leur fonction de prescripteur.
Vers une fusion des services Hellocare
En parallèle, Hellocare – qui enregistre déjà 11 000 utilisateurs en ce début 2020 contre 23 000 sur toute l’année 2019 – va fusionner ses deux services actuels baptisés « Now » et « Connect ». Le premier donne la possibilité de consulter en ligne un médecin quand le second permet la mise en relation avec son propre médecin traitant. Chacun est pour le moment indépendant. « L’idée à terme est de proposer un parcours unique où un utilisateur pourra choisir son médecin traitant pour une téléconsultation et, s’il n’est pas disponible, de basculer vers un autre docteur », explique la directrice des opérations. Hellocare, qui compte 12 salariés actuellement, va aussi continuer à développer sa plateforme, en y intégrant notamment la prise de rendez-vous en ligne.
Liens utiles :
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