Pour le moment on se cogne
La famille a du mal à se réunir. Ils se sont pourtant tant aimés les Vassal, Gilles, Teissier, Moraine… ils se souviennent avec nostalgie du temps où l’on sollicitait la garde rapprochée de Jean-Claude, les Battin, Gondard, Bertrand, pour obtenir sa bénédiction. C’est qu’il faisait la pluie et le beau temps des investitures au plan national et qu’un fauteuil à l’Assemblée ou au Sénat était impossible sans son accord quasi pontifical. Mais tout ça, c’était avant. Il en est passé des Fillon, Wauquiez et autres Jacob sous les ponts républicains. On ne sait plus à quel saint républicain se vouer et les dernières ruades verbales du maire n’émeuvent plus grand monde. Les dernières européennes – 8,26% pour Bellamy derrière le RN, les marcheurs et les écolos- ont permis de mesurer l’ampleur de la déroute et chacun se raccroche à la bouée qu’il trouve avant ce qui s’annonce comme une tempête. Martine Vassal ne revendique ainsi que son bilan « aux emplacements » puisque ce fut son éminente délégation pendant deux mandats. Les autres, à la manière d’un Muselier lorsqu’il était secrétaire d’Etat de Dominique de Villepin, brûlent d’avouer que le maire faisait tout et qu’ils faisaient le reste. Le radeau municipal nous méduse jour après jour, alors que la constitution des listes est encore dans l’incertitude. Les reniements ont encore quelques beaux jours devant eux.