L’acte officiel s’est signé lors de la Conférence sur l’investissement Égypte Union européenne 2024, qui s’est tenue les 29 et 30 juin au Caire sous les auspices d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et d’Abdel Fattah El-Sisi, président de la République arabe d’Égypte.
Trois parties se relayent pour signer les parapheurs : d’une part Voltalia acteur français bien connu du solaire, 1850 salariés, coté sur Euronext Paris, dont le siège opérationnel est à Aix-en-Provence, le numéro un égyptien privé de l’énergie, Taqa Arabia une société de 3 400 salariés qui opère dans le pétrole, le gaz et les ENR, et l’État égyptien qui a accordé notamment des terrains près du port d’Ain Sokhna dans la zone économique du canal de Suez.
En mai 2023, le Conseil des ministres égyptien avait approuvé la création du Conseil national pour l’hydrogène vert et ses dérivés, visant à concentrer les efforts du pays pour favoriser les investissements dans ce domaine de l’hydrogène vert. Voltalia est active en Égypte depuis 2017, où elle a développé, construit et exploité son projet Râ Solar au sein du cluster Benban.
Sébastien Clerc, P.-D.G. de Voltalia, confirme l’engagement de Voltalia en Égypte : : « La signature de ce protocole d’accord nous rend incroyablement heureux. Depuis 2017, Voltalia est implantée en Égypte après avoir construit et géré sa centrale Râ Solar au sein du cluster Benban. Pour Voltalia, cette initiative hydrogène vert sera la première. Cela nous permettra d’offrir à nos clients davantage de choix en matière d’énergies renouvelables. »
Cet accord-cadre s’inscrit dans la continuité du protocole signé en décembre 2022 avec des ambitions plus fortes, pour développer un complexe combinant la production d’hydrogène vert et la production d’énergie renouvelable. Le projet sera mis en œuvre en deux phases identiques, chacune comprenant un électrolyseur de 500 mégawatts alimenté par plus de 1,3 gigawatt d’énergie solaire et éolienne.
L’installation aura une capacité de production annuelle de 350 000 tonnes d’hydrogène pour chaque phase. Elle sera située sur un site vierge près du port d’Ain Sokhna dans la zone économique du canal de Suez. Les signataires du protocole d’accord étaient le Fonds souverain égyptien (TSFE), SCZone, Taqa Arabia, Voltalia, l’Autorité des énergies nouvelles et renouvelables (NREA) et la Société égyptienne de transport d’électricité (EETC). Les premiers actionnaires du cluster seront Voltalia, en tant que partenaire majoritaire et Taqa Arabia, tandis que TSFE et EETC auront le droit de devenir actionnaires minoritaires.
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