Nous publions ici le deuxième volet de nos informations issues de notre entretien avec Jean-Marc Borello, le missi dominici de La République en marche et du président Emmanuel Macron en vue de constituer sa “dream team” qui fera gagner le camp présidentiel aux prochaines élections à Marseille en 2020.
« Marseille nécessite un traitement spécifique »
Cette liste, il la voit comme « la seule victoire possible pour Marseille », tout en rejetant toute stratégie d’alliance politique avant le premier tour. S’il reconnaît une « construction complexe » dans la démarche engagée par LREM dans la cité phocéenne, il estime que « c’est la seule solution pour ici », et ajoute que « Marseille nécessite un traitement spécifique ». Un traitement qui, selon lui, doit passer par un partenariat fort avec Paris : « avec le soutien de l’Etat, nous pourrons mettre les efforts en commun », rappelant « l’attachement sincère » d’Emmanuel Macron pour la ville.
« Un projet avec des idées originales »
Une liste progressiste non-estampillée LREM, regroupant des talents issus des mondes politique, économique et de la société civile, telle est la solution que Jean-Marc Borello semble esquisser pour Marseille. Quid de la désignation d’un leader ? « Une candidature sera officialisée autour de la mi-décembre » détaille-t-il, invoquant un « contexte marseillais difficile ce mois-ci ».
Questionné sur le profil attendu de la future tête de liste, il botte en touche : « le candidat final sera retenu dans l’hypothèse où il adhère au projet sur lequel nous travaillons » élude-t-il, mettant également en avant une nécessaire « capacité à rassembler ». Un projet avec des « idées originales », c’est précisément ce sur quoi Jean-Marc Borello va « continuer à travailler » dans les semaines à venir.