Du 10 au 11 juillet, les acteurs de la filière énergétique et les collectivités se sont réunis au Pharo à Marseille pour échanger sur la place de l’hydrogène dans le nouveau mix énergétique à l’occasion de la 7e édition des journées de l’hydrogène. Au cœur de cette révolution énergétique, le projet Jupiter 1000 joue un rôle de premier plan.
La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur dépense pas moins de 30% de son budget dans l’environnement et ce depuis trois ans. Le président de la région Renaud Muselier et la présidente de la Métropole Aix-Marseille Martine Vassal se sont exprimés lors d’une conférence de presse à l’occasion des journées de l’hydrogène des 10 et 11 juillet. « L’enjeu de cette journée est de poser les bases nécessaires à une massification de l’hydrogène », a déclaré Renaud Muselier. « Dans un système ouvert, notre rôle est de prendre les meilleures décisions pour accompagner la révolution énergétique sur la base d’offres complémentaires ».
Un plan d’installation de bornes à hydrogène est prévu pour la rentrée. En 2050, l’hydrogène devrait représenter 20% de la consommation énergétique au niveau national. En s’inscrivant dans cette démarche, ce sont 5000 véhicules légers et 200 lourds fonctionnant à l’hydrogène qui devraient être mis en service à l’horizon 2023. Qu’en est-il des autres moyens de transport notamment ceux en commun ? Trois bus à hydrogène devraient arriver à Marseille prochainement, il y en a huit dans toute la France, ils seront 25 d’ici à la fin de l’année et une centaine dans les deux-trois ans qui viennent selon Philippe Boucly président de l’association française pour l’hydrogène et les piles à combustible. Au niveau des stations de recharge, elles sont au nombre de 25. A titre de comparaison l’Allemagne en possède 40. « Nous sommes dans le peloton de tête, et nous allons nous assurer d’y rester », a assuré Pierre Boucly.