Pour 100 kilos d’hydrogène produits ce sont 800 kilos d’oxygène renvoyés dans l’atmosphère.
L’hydrogène est une énergie de coproduction, c’est-à-dire un produit secondaire de fabrication dans de nombreuses industries. L’idée étant de s’en servir dans les secteurs pour qui l’électricité n’est pas la meilleure des solutions. « Dans le fond, l’hydrogène est aussi de l’électrique. Ce qui diffère c’est le mode de stockage. Il y a donc une vraie complémentarité. Arcelor Mital s’intéresse à l’hydrogène pour la réduction de minerais de fer. Dans le secteur de la chimie qui utilise de l’hydrogène et du gaz carbone il y a aussi une forte demande. Dans ces secteurs, l’électrique ne peut pas les aider », observe Philippe Boucly président de l’association française pour l’hydrogène et les piles à combustible. Le grand port maritime de Marseille possède par exemple 7 000 tonnes d’hydrogène.
Et l’utilisation de l’hydrogène pose également la question du surplus d’oxygène rejetée. Pour 100 kilos d’hydrogène produits ce sont 800 kilos d’oxygène renvoyés dans l’atmosphère. « Pour l’instant on n’en fait rien et l’oxygène est libéré dans l’air. Mais à l’avenir qui sait ce que les percées scientifiques permettront ou quels seront les besoins des industries », estime Pierre Lombard qui cite par exemple le besoin émergent en oxygène du secteur de l’aquaculture.
Lien utile :
> Consultez les articles de Gomet’ traitant de l’hydrogène.